Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) du Président Alassane Ouattara est au front pour la reconquête du pouvoir d’Etat. A moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2025, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), qui a une vision avant-gardiste a sonné la mobilisation de ses militantes, militants et sympathisants afin d’investir le terrain pour ne pas donner une chance à l’opposition. Le Rhdp veut boucler le terrain avant le match. A cet effet, les femmes et les hommes du président Alassane Ouattara ont jeté les dés à travers des meetings de remobilisation, des cérémonies d’hommage, des séminaires de réflexions, des rencontres avec les différentes bases afin de mieux cerner le terrain. Le parti au pouvoir est plus que déterminé pour faire mordre la poussière à ses adversaires. La mobilisation dans les cérémonies d’hommage au président de la République permet au parti au pouvoir d’avoir un visu de sa cote de popularité. A Songon, lors de la cérémonie d’hommage au chef de l’Etat, ce sont plus de 25000 personnes qui se sont mobilisés pour dire merci à Alassane Ouattara. « Nous sommes plus de 25 000 personnes ici pour dire merci au chef de l’Etat. Notre remerciement suffira-il pour exprimer au président Alassane Ouattara la joie profonde qui nous habite au regard de tous les biens dont nous profitons auprès de lui », avait indiqué Beugré Mambé, tout en revenant sur les nominations faites par le président Alassane Ouattara à l’endroit des cadres de la région, dont la plus récente est celle de Moya Sabine au poste de Conseillère économique et sociale. L’ancien gouvernement s’est également étalé sur les actions du chef de l’Etat en faveur des Atchan ;« Il y a à peine 4 mois, pour aller de Dabou à jAcqueville, de Songon à Abidjan, de Dabou à Abidjan, de Jacqueville à Abidjan, ce n’était moins de 3 à 4 heures que nous passons sur les routes, parce que l’embouteillage était roi. Aujourd’hui de Songon à Abidjan, on met exactement 15 minutes. De Dabou à Abidjan, on met 25 minutes. De Jacqueville à Abidjan, on met 40 minutes, tout le monde voit (….) Il y a deux ou trois ans, l’accès à nos villages était très difficile ; surtout en raison des nombreuses pluies… l’accès à nos routes était difficile, aujourd’hui grâce à Alassane Ouattara, nous accédons à tous nos villages dont les voix d’accès ont été bitumées …, partout il y a des centres de santé, des écoles, des tables bancs, l’électrification bas son plein, l’emploi des jeunes est mise, l’autonomisation des femmes est en marche … », avait expliqué le premier ministre. Dans l’Agneby-Tiassa, ce sont plus de 55000 personnes qui sont sortir lors de la cérémonie d’hommage au président de la République pour lui dire merci. «Ce matin, nous avons pris le temps de bien vérifier, vous êtes plus de 55 000 frères et sœurs réunis en ce bel endroit qui est un lieu mythique de rassemblement et de fraternité pour tous les enfants de l’Agnéby-Tiassa. Alors, c’est tout simplement beau, c’est tout simplement magnifique, c’est simplement extraordinaire, c’est fort comme message, c’est grandiose. C’est pourquoi je voudrais qu’on acclame l’Agnéby-Tiassa, nous pouvons nous acclamer parce que c’est extraordinaire. Le deuxième message qu’il m’a chargé de vous apporter, c’est que, grâce à votre grande mobilisation, lors des précédentes élections, vous avez permis que Dieu lui permette de s’asseoir pour diriger la Côte d’Ivoire. Et dans le travail qu’il a fait pour la Côte d’Ivoire, l’Agnéby-Tiassa n’a pas été oublié. Je puis vous dire que sans compter un certain nombre de projets, l’Agnéby-Tiassa, a bénéficié de plus de 287 milliards de Francs CFA de travaux ici. (…) Mais il m’a dit de vous dire que ce n’est que le début. C’est le deuxième message, parce que, ce qu’il a prévu pour l’Agnéby-Tiassa est encore plus grand », avait dit le Premier ministre. Le District des savanes va rendre hommage au chef de l’Etat le samedi 18 Mai 2024 à Korhogo. Le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a eu une réunion de mobilisation avec les cadres, élus, chefs traditionnels et chefs de communautés de Kong, de Ferkessédougou, de Ouangolodougou… dans le cadre des préparatifs de cette cérémonie. Selon des informations, c’est plus de 20.000 personnes qui sont attendues au stade Amadou Gon Coulibaly qui n’a que cette capacité. Selon des informations, il y a aura des bâches dressées à l’entrée du stade et des écrans géants afin de permettre à ceux qui n’auront pas accès au stade de suivre cette cérémonie. Le ministre Directeur de cabinet du président de la République, Fidèle GborotonSarassoro s’active pour la réussite de cette cérémonie. Il a échangé samedi 11 mai 2024, avec des cadres du district des savanes pour réussir la cérémonie d’hommage prévue le 18 mai 2024, à Korhogo et le pari de la mobilisation des populations. Les responsables départementaux chargés de la mobilisation et de l’organisation ont pris part à la rencontre au centre culturel Womiengnon de Korhogo. Selon M. Sarassoro, Il s’agit d’aborder les aspects de fonctionnement des dispositifs relatifs à l’organisation pratique. La gestion efficiente du flux humain sur le stade, la sécurité, le plan de circulation et de mobilisation ont animé la rencontre. « Nous avons vu également l’enthousiasme de toute la population et nous sommes sûrs que le 18 mai, nous aurons une très belle cérémonie», s’est félicité Fidèle Sarassoro. Pour lui, les populations attendent ce jour pour exprimer leur reconnaissance à Alassane Ouattara pour ses actions de développement.
Alassane Ouattara grand bâtisseur de l’Etat
Après la crise postélectorale de 2010, Alassane Ouattara président démocratiquement élu et son gouvernement se sont mis au travail pour changer le visage de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, les réalisations du chef de l’Etat sont visibles. La Côte d’Ivoire fait figure de puissance économique sous régionale, contribuant à 40% du PIB de l’Uemoa et des exportations de la zone. L’année 2019, à l’instar des huit années précédentes de la gouvernance d’Alassane Ouattara, a été marquée par la construction de plusieurs infrastructures dans le pays. L’inauguration, le 16 décembre 2019, de l’échangeur de l’Amitié ivoiro-japonaise en est une parfaite illustration. Ce jour-là, Alassane Ouattara a magnifié cet échangeur en ces termes : « Ce beau et majestueux ouvrage que nous inaugurons aujourd’hui contribuera à la fluidité du trafic sur le boulevard Valéry Giscard d’Estaing, avec le désengorgement de ce carrefour qui est l’intersection des boulevards Valéry Giscard d’Estaing et De Gaulle. Cet endroit était en effet, l’un des points névralgiques et un vrai goulot d’étranglement de la circulation urbaine de la ville d’Abidjan », avait indiqué Alassane Ouattara. Le président de la République avait saisi l’occasion pour annoncer d’autres projets qui verront le jour au cours de l’année 2020. « Dans le District d’Abidjan, de nombreux projets sont en cours de réalisation, notamment, le 4e et le 5e ponts d’Abidjan. L’aménagement d’un giratoire au carrefour de l’Indénié, les travaux d’élargissement du boulevard de Marseille, de la traversée de Bingerville et de la voie d’Abatta », avait révélé Alassane Ouattara, surnommé » le bâtisseur ». Mais avant l’échangeur de l’Amitié ivoiro japonaise, plusieurs autres infrastructures ont vu le jour au cours de l’année 2019. Ainsi, le 18 décembre dernier, lors du dernier Conseil des ministres de 2019 qui s’est tenu dans la capitale politique, Yamoussoukro, le président a procédé à d’autres inaugurations. Il s’agit du Centre hospitalier régional de Yamoussoukro et du siège du Sénat. En termes d’infrastructures, « de nombreux projets routiers ont été lancés sur toute l’étendue du territoire national », avait souligné le président de la République. Il s’agit notamment du bitumage de l’axe Bouna-Doropo, des routes Boundiali-Odienné, Danané- Frontière Guinée, Divo-Guitry, Tiébissou-Didiévi, Kani-Boundiali, Mankono-Séguéla, Tabou-Prolo, route de Tiapoum. A cela, il faut ajouter la construction des premières lignes du métro d’Abidjan. La ville de Bouaké, capitale de la région du Gbêkê et ex-fief de la rébellion n’est pas en reste, en matière d’infrastructures. Le dimanche 22 décembre 2020, en compagnie du président français, Emmanuel Macron, le Chef de l’état ivoirien a posé la première pierre du grand marché de la ville de Bouaké. Bien d’autres villes encore ont enregistré des infrastructures ultra-modernes qui impactent positivement leur image. Du nord au sud, en passant par l’est, l’ouest et le centre, Alassane Ouattara a décidé de doter tout le pays en infrastructures. Des inaugurations, il y en a eues également lors de la récente visite du chef de l’Etat dans la région du Hambol. Il en est de même dans la région du N’Zi où la ville de Kouassi-Kouassikro a enregistré un commissariat flambant neuf, pour juguler la question de l’insécurité dans cette partie du pays. Toutes ces infrastructures viennent s’ajouter à celles déjà existantes, notamment le pont Henri Konan Bédié d’Abidjan et les échangeurs de Marcory, l’échangeur de la Riviera 2, l’autoroute d’Abidjan-Grand Bassam. A une soixantaine de kilomètres d’Abidjan, la ville de Jacqueville dans la région des Grands-Ponts, qui regorge de nombreux atouts touristiques, mais qui malheureusement, souffrait d’un accès difficile, a été désenclavée. Conscient des potentialités de cette localité, le président Ouattara s’est dépêché de finir les travaux du pont de Jacqueville. D’un coût global de 20 milliards de francs CFA, ce pont, long de 608 mètres et large de 10 mètres, a généré à lui seul au moins 300 emplois permanents et 200 emplois occasionnels. Au centre du pays, après 43 ans d’attente, les populations de Béoumi ont vu le lancement des travaux de reconstruction de leur pont. C’était le 28 novembre 2013, à l’occasion d’une visite d’Etat du Président Alassane Ouattara dans la région du Gbêkê. Les travaux de ce pont s’élèvent à plus de 16 milliards de francs CFA. Le nouveau pont de Béoumi a une longueur de 304 m, avec une largeur de 10 m sur 8 travées de 38 m, pour une circulation de 2 fois 2 voies avec 2 accotements de 1,25 m chacun. La chaussée cumulée fera 7,5m, quand les appuis eux seront compris entre 5 et 20 m. Plus loin, au centre-ouest, les travaux du pont de Bouaflé sur le fleuve Marahoué, ont été lancés en septembre 2012 par le Président en personne. D’un coût total de 8 milliards de FCFA, le pont est situé à 10 mètres en amont de l’ancien et a une longueur de 124 m pour une largeur de 10,5 m et assure contrairement à l’ancien la circulation dans les deux sens. Bien que 2020 ait été une année électorale en Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara et son ex Premier ministre Feu Amadou Gon Coulibaly ont su garder le cap, en offrant de nouvelles infrastructures à plusieurs localités du pays.
G.K (Stg)