C’est un refus poli. Bogué Dadié Nicodème, Secrétaire général national de l’UDENSCI (Union Démocratique des Enseignants du Second Degré de Côte d’Ivoire), a salué samedi la régionalisation du concours de Cafop lancée mercredi dernier, rejetant toutefois les 10 ans avant une mutation.
« Nous félicitons le gouvernement pour la régionalisation du concours de Cafop, cependant selon madame le ministre, il faut dix ans pour demander une mutation. Ce qui est contraire à la réglementation qui indique cinq ans », a indiqué Bogué Dadié Nicodème, dans un entretien à l’Infoexpress.
Concernant la mobilisation et l’implantation de son syndicat dans les DRENA, Bogué Dadié Nicodème a annoncé la reprise des tournées dès janvier 2024 à Abidjan et à l’intérieur du pays.
Selon lui : « l’objectif, est de pouvoir couvrir les 42 DRENA »
Le syndicaliste a annoncé par ailleurs l’identification de ses membres qui devront par la suite s’engager en payant leurs cotisations. Pour lui, Il n’est plus question d’aller dans tous les sens et de faire du bruit. «Les vrais syndiqués auront leurs droits et devoirs. », a t’il martelé.
« En ce qui concerne les discussions sectorielles, les choses traînent malgré un calendrier indiqué récemment. Nous avons l’impression que le gouvernement nous tourne en rond et ce n’est pas acceptable », a également réagit le leader syndical. Pour Bogué, les revendications essentielles sont: Premièrement les primes trimestrielles d’encadrement. Deuxièmement, l’installation de l’intendance intégrée et le paiement immédiat et revalorisé des primes de correction.
Au sujet de la retraite complémentaire, M. BOGUÉ déplore le fait que les partenaires sociaux ne soient plus associés par le ministère des affaires sociales. Il affirme ne plus comprendre les tenants et les aboutissants du projet. C’est pourquoi, son syndicat va bientôt demander à la CGRAE d’arrêter les précomptes des nouveaux fonctionnaires parce que ses camarades ne sont pas là pour remplir la caisse noire de cette structure.
Le SGN demande également au ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation à travers la DECO une célérité dans l’authentification et la délivrance des diplômes.
« La DEMOS, le service social du ministère transfère les demande des personnels en difficulté à la direction des ressources humaines, qui malheureusement ne donne pas suite à en croire le dernier meurtre de l’instituteur sur sa collègue et la réaction barbare de l’adjoint au chef de l’établissement sur l’éducatrice. Pour terminer, la plateforme nationale reconnue centrale syndicale selon le code du travail en son article 53.2 doit bénéficier de tous ses droits, nous demandons instamment au ministre Adama CAMARA d’être équitable. Nous sommes des syndicalistes et non des politiques », a t il conclu.
Fulbert Yao