Sauf changement, le renouvellement des instances du Conseil national des jeunes de Côte d’Ivoire (CNJCI) débutera le samedi 3 juillet dans les différents départements. Suivra la convention le 29 juillet 2021. Malheureusement le processus ne fait pas l’unanimité. Celui-ci serait aux dires de certains leaders membres du Cnjci entaché de nombreuses irrégularités.
Le SG du bureau sortant, Dogo Guy Joris a animé, à cet effet, ce mardi une conférence de presse à Cocody, pour demander l’implication du ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du Service civique, Touré Mamadou.
A en croire le conférencier « depuis la fin du mandat le 11 février 2021 du bureau exécutif, c’est seulement le 22 juin 2021 que la décision déterminant les modalités d’organisation de la convention du conseil national des jeunes a été prise par le ministère ». Pour eux, c’est à cette date que le processus devrait démarrer. Au grand dam de tous, le processus a été conduit unilatéralement par la direction de la vie associative et du renforcement des capacités des jeunes de Côte d’Ivoire (Dvarjci) sans l’implication du bureau national, ni des délégués. Toujours aux dires de Dogo Guy Joris, « dans plusieurs départements, des milliers d’associations qui n’ont jamais existé se retrouvent sur le listing et des individus connus pour n’être à la tête d’aucune organisation de jeunesse se retrouvent président de certaines associations fictives », ce qui le laisse croire à la mise en place « d’un fan club qu’à celui du renouvellement des instances du Cnjci
Autre fait, il dénonce la candidature dans la commune de Cocody de Diabaté Ibrahim, sous directeur de la Dvarjci.
Pour lui, « il est juge et partie » et il y a incompatibilité, dans la mesure où ce cadre a conduit le processus jusqu’à présent. Pour ces faits évoqués et pour une égalité des chances et pour un processus transparent, l’ex-président des jeunes de Marcory demande le report des élections en vue du réaménagement du calendrier électoral, la recomposition du jury de validation des associations et des dossiers de candidatures, l’implication de la société civile dans le collège électoral, le retrait des associations qui n’ont aucune existence avérée dans les différents départements. Il souhaite aussi le retrait de la candidature du sous directeur de la direction de la vie associative et du renforcement des capacités.
Il invite le ministre Touré Mamadou à s’impliquer dans le processus, car convaincu qu’il n’est pas au fait de toutes les manigances qui s’opèrent. Fulbert Yao Lég : Dogo Guy Joris dénoncent l’existence d’associations fictives.
Fulbert YAO