Fermées depuis 2011, les résidences universitaires de Port-Bouët, d’Adjamé et d’Abobo font peau neuve. Leur réhabilitation, ainsi que celle des résidences du campus de l’Université Félix Houphouët-Boigny, de Mermoz, de la Cité Rouge et de la Riviera 2, avait été au cœur des revendications des étudiants.
Un jour de juin 2019. Visite sur le chantier de la cité de Port-Bouët 3. Les travaux avancent à grands pas. Les squatters qui vivaient dans les bâtiments en ruine sont partis. Les bâches de fortune qui pendaient aux fenêtres, faisant office de protection contre les intempéries, ont disparu.
A l’instar de la cité de Port-Bouët, les autres résidences, jusque-là non fonctionnelles, sont toutes en chantier depuis 2018. Sur les différents chantiers, les ouvriers, munis de truelles, pelles et pinceaux, sont à l’ouvrage. Ils s’activent à redonner aux bâtiments, vieux de plusieurs décennies, une cure de jouvence. Selon le Directeur Général du Centre des Œuvres Universitaires 1 (CROU 1), Jean Blé Guirao, le gouvernement entend livrer d’ici à fin 2019 les 1 600 chambres que comptent les cinq cités de la commune de Port-Bouët (Port-Bouët 1, 2 et 3, et Vridi 1 et 2). Bientôt le processus de réhabilitation va s’achever pour le bonheur des étudiants. « L’amélioration des conditions de vie des étudiants est au cœur des préoccupations du gouvernement. La livraison de ces cités réhabilitées va soulager les étudiants, notamment ceux qui n’ont pas de parents à Abidjan. Ils seront ainsi dans un cadre idéal d’études », indique Jean Blé Guirao.
Prévues pour loger les étudiants de l’Université Nangui Abrougoua d’Abobo-Adjamé, les résidences de Williamsville, d’Adjamé 220 et d’Abobo 1 et 2 sont aussi en réhabilitation. Là, comme à Port-Bouët, maçons, plombiers, électriciens, menuisiers, carreleurs, etc. sont à pied d’œuvre. Objectif : loger 2 647 étudiants dans un nouveau décor.
Outre les dortoirs, les terrains de sport, salles d’étude, cuisines et restaurants sont également concernés par les travaux.
Source : CICG