36 points focaux choisis au sein des ministères et structures techniques par L’OSCS (Observatoire de la solidarité et de la cohésion sociale) sont désormais aguerris pour renseigner les 52 indicateurs de solidarité et de cohésion sociale de sources administratives.
Ces « observateurs avertis » ont eu toutes les armes pour jouer leur rôle de sentinelle au cours d’un atelier organisé les 27 et 28 août à Grand Bassam. Le renseignement de ces indicateurs devra permettre de définir l’Indice national de solidarité et de cohésion sociale (INSCS) dont la méthode de calcul a été validée le 06 décembre 2019 au cours d’un atelier. Et cela, suite à l’adoption en juin 2019 en Conseil des ministres des 151 indicateurs de solidarité et de cohésion sociale. Pour le patron de l’OSCS, Coulibaly Tiohozon Ibrahima, cette formation permettra aux points focaux de mieux comprendre les indicateurs ainsi que l’indice national de solidarité, afin de mieux appréhender la collecte des données relative aux indicateurs de solidarité et de cohésion sociale. Aux yeux du directeur de cabinet du ministère de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Bamba Abdoulaye, l’engagement des points focaux contribuera à fournir aux autorités un outil objectif d’évaluation de la solidarité et de la cohésion sociale pour cette année.
« Il s’agira à partir de maintenant, de permettre à tous d’apprécier avec le même instrument de mesure l’état de la solidarité et de cohésion sociale au niveau de notre pays. (…) Cela nous permettra de faire des propositions objectives et des recommandations appropriées pour renforcer davantage la solidarité et la cohésion sociale », a-t-il indiqué.
Arsène Assandé, du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), pour sa part estime que les violences observées dans plusieurs villes interpellent sur la fragilité de la solidarité et la cohésion sociale. Ces événements constituent des alertes qui montrent l’urgence de renforcer les mécanismes de paix et autres outils d’aide à la décision pour consolider les importants acquis.
«En s’engageant auprès du ministère de la Solidarité et de la Cohésion sociale, le PNUD espère ainsi à travers cet atelier, contribuer à renforcer l’opérationnalisation de cet important outil de veille et d’alerte en matière de solidarité et de cohésion sociale», a-t-il plaidé.
Pendant ces deux jours de formation, les 36 points focaux de l’OSCS se sont familiarisés avec les indicateurs de solidarité et de cohésion sociale et ont été outillés pour la collecte régulière des données de sources administratives. Ce qui permettra de renseigner les 52 indicateurs de solidarité et de cohésion sociale. Une phase pratique au cours de cette session de renforcement de capacités a permis aux points focaux de vérifier si les informations qu’ils ont pré-collectées permettent de renseigner correctement les indicateurs concernés. Cet atelier a été organisé avec le soutien financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Nomel Essis