Le Groupe Centre de la CRS 3 a célébré, le mercredi 5 février 2025, ses meilleurs agents. Ce, présence du Contrôleur général, Directeur des unités d’intervention de la police national (DUI), Franck Koffi Yao, de Mme le préfet de police de Yamoussoukro, le Commissaire divisionnaire major, Akaffou Adèle épouse Titipeu et des Hauts commandants des Forces de défense et de sécurité de la place de Yamoussoukro.
L’occasion pour le DUI d’exhorter ses hommes à la préparation pour relever les défis sécuritaires de la présidentielle d’octobre 2025. « J’ai entendu dire que 2025 sera ce que nous voudrons qu’elle soit. Si nous commençons à nous préparer bien maintenant, des entraînements, on dit aux rassemblements de vrais message, 2025, c’est pour nous une sortie de balade. Je vous mets donc en mission, commandants, officiers de la CRS3. A travers vous, c’est tous les Commandants de la DUI. Nous irons vers nos hommes ceux de l’intérieur comme ceux d’Abidjan pour leur expliquer c’est que c’est 2005. C’est une année comme tout autre qui a besoin simplement de beaucoup de fraîcheurs à notre niveau. Il aura beaucoup d’engagements. Le maintien d’ordre a beaucoup évolué, nous parlons aujourd’hui de la gestion démocratique des foules », a-t-il relevé.
« Je voudrais apporter toute la gratitude des CRS, de la FRAP, de la BAE, de la Section Musique, à nos autorités et en premier, au président de la République, au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, au Directeur général de la police nationale, qui ont bien voulu nous élever à ce galon, a-t-il insisté.
Selon lui, la Direction des unités d’intervention (DUI) a eu pour cette année deux généraux. « Ces galons que nous avons eus, franchement, c’est à vous que nous le devons. Je vais vous dire merci. Merci, parce que si ces galons ont été possibles, c’est grâce à vous. C’est tout ce travail que vous avez abattu dans la nuit noire, sous le soleil, sous la pluie, en mauvais temps comme un bon temps, qui a été salué, qui a été reconnu. Je voulais également vous dire merci à nouveau », a exprimé avec émotion le DUI.
Il a appelé ses hommes à faire en sorte qu’il n’ait aucune violence au cours de la présidentielle d’octobre 2025. A ce propos, il pense que le manifestant n’est plus perçu comme un ennemi. « C’est le frère qui est momentanément égaré qu’il faut ramener à l’ordre avec des moyens à dose homéopathique, c’est-à-dire, on privilégie la négociation avant dispersion. Quand même, on décide de disperser, nous avons la gradation », -t-il enseigné.
Pour ce faire, il a promis mettre à disposition des moyens aux commandants pour la formation des hommes. « Il faut leur faire faire le sport. Il faut que les gars soient frais pour 2025. Un CRS, c’est souffrir en silence », a-t-il insisté.
Il a salué les 7 lauréats de ce cette journée d’excellence étant des ambassadeurs des meilleurs de la CRS3 « parce que à la CRS3 ? vous êtes tous meilleurs.
Le Commissaire principal, Jean Fabrice Mohiro, Commandant du Groupement centre des CRS a justifié l’intérêt d’une telle cérémonie de distinction. « Nous sommes réunis pour célébrer l’excellence, les valeurs fondamentales qui nous unissent, le sens du service, le courage et l’engagement au service de la Nation. Nous sommes chaque jour sollicité à des défis qui sollicitent nos compétences personnelles. Nous sommes les premiers à répondre aux appels à l’aide et maintenir l’ordre dans les contextes parfois difficiles. Chacun a contribué à faire de notre service un modèle à suivre. Ils sont la preuve que le dévouement permet d’accomplir notable et durable, a-t-il expliqué.
Le Lieutenant Coulibaly Moussa, porte-parole des lauréats s’est dit honoré de cette distinction. « C’est un honneur incroyable d’être reconnu pour notre travail. Nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui nous ont reconnus. Nos remerciements à l’endroit du Commandant qui ne ménage aucun effort pour nous accompagner dans cette mission et nous permet de nous exprimer. Son leadership est essentiel dans cette distinction qui nous permettra de travailler davantage pour le bien-être de nos concitoyens », s’est-il engagé.
Traoré Yacouba Diarra