C’est un mois sans répit. La Quinzaine Internationale de la Science et de la Technologie (QIST) 2023 a été lancée officiellement ce jeudi 11 mai, au Palm Club Hôtel d’Abidjan Cocody, par le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Adama Diawara.
Organisée par la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI), cette activité majeure du ministère, initiée en 2013, se déroulera jusqu’au 16 juin 2023, autour du thème « Recherche et Innovation en Côte d’Ivoire face aux défis actuels des changements globaux».
A terme, elle permettra de renforcer la culture scientifique auprès des élèves et étudiants, des entrepreneurs et innovateurs, des partenaires techniques et financiers et des décideurs politiques, et notamment à susciter auprès des élèves et étudiants un intérêt véritable pour le domaine des Sciences, des Technologies, de l’Ingénierie et des Mathématiques.
Dans son allocution, le ministre Adama Diawara, a fait savoir que l’Edition 2023 de la QIST se concentrera sur quatre programmes nationaux de recherches (PNR), pour faire connaitre les principaux acteurs de mise en œuvre, ainsi que la contribution de ces programmes de développement au développement durable de la Côte d’Ivoire et les bénéfices pour la population.
Ce sont : le programme innovation agronomique et développement durable, le programme changement climatique et activité anthropique et impacts environnementaux, le programme mine et énergie et le programme santé et environnement.
Toujours, selon le patron de l’enseignement supérieur, pour cette édition du QIST, il a validé une innovation majeure, qui est l’appropriation de la QIST par les institutions de l’enseignement supérieur et scientifique.
«Avec cette innovation, nous avons voulu donner une occasion à chacune de ces institutions de montrer que ces thématiques et résultats de recherches répondent aux problématiques de développement socio-économique des régions et du pays. Pour que cette appropriation soit une réalité, j’ai instruit la direction générale de la recherche et de l’innovation afin de mettre en place un processus de concertation très inclusive», a declaré Adama Diawara
Le ministre a insisté par ailleurs sur l’importance des centres stratégiques africains dans le dispositifs de recherches, au sens où ils répondent aux exigences des programmes scientifiques, technologiques de qualité.
Durant les trois semaines, la QIST se déroulera successivement dans certaines institutions d’Enseignement supérieur et de Recherche scientifique d’Abidjan et de l’intérieur. Pour l’étape de la ville d’Abidjan, les activités seront organisées les 15 et 16 Mai à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody; le 17 Mai au Centre d’Excellence d’Afrique CCBAD sis au Pôle scientifique de Bingerville; le 18 Mai à l’ENSEA; le 19 mai à l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire; les 22 et 23 Mai à l’Université Nangui Abrogoua; le 24 Mai au Centre National de Recherche Agronomique; le 25 Mai au Centre Suisse de Recherche Scientifique et à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (site d’Adiopodoumé), et enfin le 26 Mai au Centre de Recherche Océanologique et au Centre National de Floristique.
Pour l’étape de l’intérieur, les activités se dérouleront les 29 et 30 Mai à l’Université de San Pédro; les 1er et 2 Juin à l’Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa; les 5 et 6 Juin à l’Université de Man; les 8 et 9 Juin à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo; les 12 et 13 Juin à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké; les 14 et 15 Juin à l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro et le 16 Juin à LAMTO où sera organisée la cérémonie de clôture de la QIST.
Cette édition de la QIST comprendra cinq types d’activités : des conférences et échanges sur les thématiques retenues, des espaces pédagogiques interactifs animés par la DGRI en association avec Sciences et Technologie au Féminin (STF) et le Réseau Africain des Jeunes Chercheurs (RAJEC) à l’adresse des élèves et étudiants, et certains corps de métiers, des tables rondes avec toutes les parties prenantes du système de recherche et d’innovation (milieu académique, partenaires techniques et financiers, ONG, collectivités territoriales, secteur privé, …)
Fulbert Yao