Ils étaient une vingtaine de journalistes originaires de cinq pays africains, Benin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Togo. Réunis à Grand Bassam, en Côte d’Ivoire, du 27 au 31 mai, à l’initiative de la fondation Allemande « Konrad Adenauer» ils ont reçu une formation sur les questions économiques.
À cette occasion, plusieurs modules dont l’introduction aux questions économiques actuelles en Afrique et dans le monde ; l’économie contemporaine axée sur les grands problèmes régionaux en Afrique de l’ouest ont été animés par le Pr Bedia Aka, directeur de l’Ecole doctorale de l’Ufr des Sciences économiques et développement de l’Université Alassane Ouattara.
Quant au Dr Christian Boga , statisticien-économiste, chercheur au Centre ivoirien de recherches économiques et sociales, il a instruit les professionnels des médias sur la compréhension et l’exploitation des données.
La phase pratique de cette formation a été assuré le consultant formateur Gérard Guedègbè qui a invité les journalistes à produire au moins un à deux sujet d’investigation. Non sans conseiller que l’investigation est « la marque déposée du journaliste ».
Présent à l’ouverture de cet atelier, le président de l’Autorité nationale de la Presse, Raphaël Lakpé, a déploré que le journalisme d’investigation, l’un des genres majeurs du journalisme soit en voie de disparation en Côte d’Ivoire.
Pour Florian Karner, représentant Résident de Konrad Adenauer-stiftung directeur programme Dialogue Politique en Afrique de L’Ouest, il ne peut y avoir de démocratie véritable dans une transparence dans la gestion des ressources financières, sans une clarté dans la mise en œuvre de la politique publique économique.
Jean Eden Kouamé