Ils sont outillés. Vingt-cinq journalistes ivoiriens ont bénéficié, le mardi 5 mars 2024, d’une session de renforcement de leurs capacités sur la prévention des atrocités de masse.
Cette activité a été organisée par la Coordination Africaine des Droits de l’Homme pour les Armées (CADHA) avec l’appui technique et financier de GAAMAC (Global Action Against Mass Atrocity Crime), en marge du premier forum régional.
Plus spécifiquement, les journalistes ont été outillés sur les modules de prévention des atrocités, les discours de haine, les fausses nouvelles, les mécanismes nationaux de prévention des atrocités de masse et la responsabilité de protéger, par Diaby Bakary Sidiki, coordinateur général de la CADHA, et l’expert Nanourou Berté.
« On ne souhaite pas qu’il y ait des radios mille collines en Côte d’Ivoire. Donc, les médias doivent suivre leur éthique avec professionnalisme et traiter de manière efficace les informations », a indiqué Diaby Bakary, au cours de cette rencontre.
En février 2016, lors de la deuxième assemblée plénière de l’Action mondiale contre les atrocités de masse (GAAMAC II) organisée à Manille, aux Philippines, Monsieur Adama DIENG, alors Conseiller spécial des Nations Unies pour la prévention du génocide, a lancé aux participants présents le défi de transformer l’Action mondiale contre les atrocités de masse en une réalité tangible. Il les a invités à convertir leurs engagements en actes et à mettre au point des initiatives concrètes qui permettraient de faire de la prévention des atrocités de masse une réalité planétaire. Les membres de l’Action mondiale contre les atrocités de masse originaires d’Afrique ont immédiatement accepté ce défi et mis en place le Groupe de travail Afrique.
Fulbert Yao