Comment Madame Simone GBAGBO, ose-t-elle réclamer et exiger la libération de tous les militaires, y compris, DOGBO Blé, SEKA Séka et autres qui ont pris une part active dans les massacres des populations civiles ?, s’est interrogé Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du Rhdp, dans une déclaration dont copie nous est parvenue jeudi.
Kobenan Kouassi Adjoumani a réagit spécifiquement aux propos tenus par Simone Ehivet Gbagbo, qui a séjourné récemment dans la région du Gontougo pour accompagner un fils de la région revenu d’exil le 21 janvier 2019 dernier.
Sur la libération des prisonniers militaires reclamée par Simone Gbagbo, Adjoumani pose la question de savoir : « Comment peut-elle se permettre de réclamer la libération de ces bourreaux, sans exprimer la moindre reconnaissance au Président de la République qui lui a permis à elle et aux 800 autres prisonniers de recouvrer la liberté ? »
Il s’interroge en outre si « Madame GBAGBO oublie-t-elle les chevauchées funestes de son Aide de camp SEKA Séka qui a été identifié par tous les rapports des droits de l’Homme comme étant l’un des responsables des escadrons de la mort, ayant entrainé la mort de plusieurs Ivoiriens dont le Général Robert Guéi et les Capitaines Fabien Coulibaly et Dosso pour ne citer que ceux-là ? »
Pour lui, « tout se passe comme si Madame Simone GBAGBO n’éprouve aucun regret, ni aucun remord, face à tout ce désastre perpétré par les sieurs DOGBO Blé, SEKA Séka et VAGBA Faussignau » « Une telle posture de la part de Madame Simone GBAGBO peut être liée à une méconnaissance de la Loi d’amnistie et de son contenu ou être la résultante d’une mauvaise foi politique », insiste t-il.
Sur l’appel de Simone Gbagbo, à une réforme totale de la Commission Electorale Indépendante pour éviter selon elle, que la grave crise qu’a connue la Côte d’Ivoire en 2010 ne se répète, Kobenan Kouassi Adjoumani rappelle que contrairement aux allégations de l’ex-première dame, « la crise post-électorale de 2010 a été la conséquence de la non acceptation des résultats du vote des Ivoiriens par l’ancien régime et non de la mauvaise organisation des élections par la Commission électorale Indépendante ».
Le ministre des ressources animales, rappelle aussi «cette Commission Electorale a régulièrement organisé des élections depuis lors sans que les processus électoraux ne soient remis en cause »
Pour conclure, Kobenan Kouassi Adjoumani invite Simone Gbagbo ainsi que « tous les acteurs politiques dans le même élan que le président de la République d’œuvrer tous les jours à la préservation des acquis démocratiques et de la paix en Côte d’Ivoire en faisant preuve de responsabilité dans les propos et dans les actes »
Fulbert YAO