Après deux semaines de campagne dans les régions du centre et du Lôh-Djiboua, le directeur régional de campagne du Rhdp, Amédé Koffi Kouakou, dans cet entretien fait le bilan de ses actions et appelle les populations à aller voter dans la paix et la quiétude.
Depuis trois ans vous êtes sur le terrain pour sensibiliser les populations à accepter la politique du Rhdp. Aujourd’hui, nous sommes en campagne et après quinze jours de campagne, quel bilan faîtes vous de ces activités ?
Depuis près de trois ans nous sommes sur le terrain pour expliquer à la population ivoirienne, ce qu’est le Rhdp. Le président de la République, Alassane Ouattara est le président du Rhdp et en juillet 2018, le parti a été mis sur pied à l’hôtel Ivoire. La création était le 26 janvier 2019. Vous savez que le Président Alassane Ouattara est le digne successeur du Président Félix Houphouët-Boigny. La vision du président Félix Houphouët-Boigny c’était, tous les Ivoiriens ensemble. La vision du président Alassane Ouattara est également, tous les Ivoiriens ensemble. Le Rhdp pour nous est le vrai Pdci d’Houphouët-Boigny qui n’est pas un parti de région. C’est le parti en Côte d’Ivoire qui a une implantation nationale. Étant des houphouëtistes, c’est-à-dire des enfants d’Houphouët-Boigny et d’Alassane Ouattara, il était bon que nous partions partout pour porter ce message et expliquer ce qu’est le Rhdp. Le président avait souhaité ne plus être candidat, paix à son âme, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a été désigné comme candidat, mais malheureusement, le 8 juillet, vous savez ce qui est arrivé à notre pays, il nous a quittés. Nous avons tous, nous-mêmes, demandé au président de faire un dernier sacrifice. Parce qu’on était à la veille du dépôt des candidatures, ce n’était pas facile, Dieu merci le Président Alassane Ouattara a accepté de se porter comme candidat du Rhdp. Chose que nous avons apprécié. Ce n’est donc pas lui qui veut être candidat. C’est nous qui avons souhaité qu’il soit candidat. C’est pour cela que pendant cette campagne, nous avons sillonné de nombreuses régions pour aller expliquer le sens de sa candidature. Mais surtout, présenter son bilan.
Quels commentaires face à l’attitude de l’opposition ?
Vous savez que depuis près de dix ans qu’il est là, il a réalisé beaucoup de choses dans tous les domaines, au niveau de l’électrification, de l’éducation, de la santé, ou des routes, vous voyez ce qui a été fait dans tous les domaines. En 2019 il y a un programme social qui a été mis en place qui adresse l’ensemble des questions pour améliorer les conditions de vie des Ivoiriens. C’est ce bilan que nous avons présenté. Malheureusement face à nous, il y avait quarante quatre candidatures. J’ai moi-même participé aux côtés du Premier ministre, au dialogue politique. Je pense que cette Cei qui a été mise en place c’était avec l’accord de la plupart de la société civile d’abord qui a participé au dialogue. Et en dehors de Eds et du Pdci, tous les autres partis politiques avaient participé. Le président de la Cei est de la société civile. Il n’est pas d’un parti politique. Tous les candidats ont déposé leur dossier auprès de cette Cei. Ils ont même fait des photos avec le président de la Cei. Bon ! après la Cei pour moi, c’est leur choix de ne pas aller aux élections. Nous, nous pensons à la Côte d’Ivoire. Nous avons un seul pays que nous devons préserver. Nous pensons à l’avenir de nos enfants à nos jeunes frères et de nos enfants qui doivent aller à l’école. Mais pour qu’ils doivent aller à l’école, il faut un climat de paix. Pour que notre pays continue d’aller de l’avant, pour que les investisseurs continuent de venir dans notre pays, il faut la paix. Vous savez quand vous regardez le rapport de la Banque Mondiale, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui le pays le plus attractif en terme d’investissement. Cela ne peut continuer que si nous sommes dans un climat de paix et de stabilité. Je crois que les hommes politiques doivent comprendre cela. Tout le monde entier connaît le bilan d’Alassane Ouattara. C’est ce bilan que nous avons présenté à l’ensemble des Ivoiriens. La désobéissance civile, on l’a vu, ce sont des innocentes personnes qui meurent. Hier ( Ndlr: mercredi nuit) sur les réseaux sociaux on a vu ce qui s’est passé à Yopougon. D’innocentes personnes qui meurent. Des biens publics qui sont détruits, brûler des bus, des véhicules personnels …Mais bon ça c’est une autre vision qui ne peut que salir la Côte d’Ivoire. Nous, nous pensons à faire la promotion de notre pays aux côtés du président Alassane Ouattara parce que tout le monde connaît son bilan. Tout ce qui a été fait en matière de routes. Il y a eu de nombreuses routes et ponts construits à Abidjan. Au niveau de l’électrification, vous voyez le nombre de villages électrifiés. Mais lorsqu’on envoie l’électricité dans les villages, les populations paient 1000 F FCFA. Actuellement rien ne se paie avant l’installation de l’électricité dans les maisons. C’est ça le social et nous sommes très heureux de travailler aux côtés du président Alassane Ouattara pour le bonheur des populations.
Monsieur le ministre, quels sont les dispositions pour des élections apaisées, le 31octobre dans le Loh-Djiboua?
Dans le Loh-Djiboua, nous avons fait une campagne très apaisée. Il n’y a eu aucun incident ici. Les populations comprennent bien le sens de l’action du président Alassane Ouattara. Beaucoup de projets ont été réalisés ici dans notre région. Les populations sont reconnaissantes et disent merci au président Alassane Ouattara. Nous avons parlé à l’ensemble des populations et nous pensons que les élections vont très bien se passer. Il y a trois jours le meeting que nous avons eu avec le ministre Adama Bictogo, il y a eu une grande mobilisation. Et là nous sommes sollicités dans presque tous les villages pour aller parler. Je pense que ça va très bien se passer.
Quel score envisagez-vous en faveur du candidat Alassane Ouattara ?
Nous pensons que les populations iront voter. Nous pensons avoir au-delà de 70% de taux de participation et 99% pour Alassane Ouattara dans les urnes. Ici dans le Loh-Djiboua, on sait tout ce qu’il a fait et nous sommes très heureux.
Lassina Fofana, envoyé spécial