Le préfet de la région de la Marahoué, Gombagui Gueu Georges, compte mener des actions de terrain pour sensibiliser les populations à préserver le climat de paix qui règne dans cette circonscription administrative. Il a levé un coin du voile sur son projet de renforcement de cohésion sociale lors de la fête du 1er mai qui s’est déroulée à la place publique « Tchintchin » du quartier Dioulaboubougou de Bouaflé. « Chers valeureux travailleurs, votre présence massive à cette cérémonie est l’expression de votre sens élevé de patriotisme et je vous exhorte à cette vertu. Si rien n’est réalisable sans la paix, je vous informe ce matin que pour la préservation du climat de paix qui règne en ce moment sur les bords de la Marahoué, je suis en train de chercher les voies et moyens pour l’organisation d’une caravane de sensibilisation dans la région et cela en prélude à l’élection présidentielle », a-t-il affirmé. Puis de rassurer les travailleurs : « Concernant vos doléances corporatives relatives aux conditions de travail, soyez rassurés de ma disponibilité de rendre fidèlement compte à qui de droit ».
Comme cela sied à pareille circonstance, les doléances n’ont pas manqué. Yéo Levi, vice-président national de la confédération syndicale « Plateforme » a traduit la reconnaissance des différents syndicats à l’endroit du Président Alassane Ouattara pour toutes les actions entreprises en faveur des travailleurs tout en mettant un accent particulier sur certaines doléances. Notamment la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti et surtout l’interpellation des employeurs véreux qui ne garantissent aucune sécurité sociale aux employés.
Etienne Yao 1er magistrat de la commune a, quant à lui, salué les organisateurs pour la forte mobilisation constatée autour de cette fête qui est le cadre solennel accordé aux travailleurs pour les doléances. « Le travail, après le travail, l’indépendance telle doit être la devise de votre génération», a indiqué le maire en s’adressant à sa jeunesse communale.
La cérémonie qui a débuté par le défilé des travailleurs du secteur public, para public et privé au son de la fanfare municipale, a pris fin par un vin d’honneur à la résidence du préfet où l’union a été scellée entre les travailleurs.
Vamé Doumbia. Correspondant Régional