A l’instar des postes des pays membres de l’UPU, la poste malienne fait face à la concurrence des entreprises privées. Mais les premières responsables ont dû prendre le taureau par les cornes ; ainsi selon son président directeur général Ibrahima Haidara, la poste malienne a soumis à l’Etat un plaidoyer afin de gérer cette concurrence.
« Au mali, l’Etat n’avait pas achevé le processus d’ouverture du marché à la concurrence, nous avons adopté des textes On s’est battu sur le plan institutionnel et règlementaire pour corriger ces insuffisances depuis le 24 mars passé, ensuite par rapport à nos concurrents, nous poussons notre autorité de régulation qui attend d’autres textes, à agir et rappeler tout le monde à l’ordre », a t il indiqué au cours d’un conférence de presse.
Comme troisième élément de gestion de la concurrence, le Pdg a indiqué qu’il a été mis des schémas en place, en vue de collaborer avec les concurrents
« Ces schémas, c’est de pouvoir gagner sur ce qu’ils font tout en les permettant d’être assez formels. L’idée pour nous c’est de déployer les courriers chez les sous-traitants, et on ne va pas les imposer un coût. On va juste leur demander d’ajouter soit 300 ou 500 FCFA par colis ou par courrier et de les enregistrer dans notre système », a précisé Ibrahima Haidara.
Pour ce qui est de la situation actuelle, il Il reconnait que la situation sécuritaire du pays impacte négativement l’activité postale, qui ne peut s’étendre sur toute l’étendue du territoire ; sans compter l’aspect déjà difficile dû à la taille qu’occupe le désert. Mais le PDG reste optimiste, car la poste du Mali est sur une bonne pente depuis quelques années. D’ailleurs elle est classée 1ère au niveau de la sous-région en terme de transfert d’argent. Elle compte 112 bureaux de poste. elle a un chiffre d’affaire de 2 millions d’Euro et compte 400 employés.
candidate, pour un poste au Conseil d’Administration de l’UPU. le patron de la poste du Mali compte sur la solidarité et le soutien des pays frères d’Afrique.
Fulbert Yao