Invité par des personnalités politiques, diplomatiques, médiatiques et entrepreneuriales Belges mardi à Bruxelles, Guillaume Soro a beaucoup parlé de son programme de société, mais n’a pas convaincu.
Soro a plutôt fait le coup du politicien, qui cherche à refaire le monde, tout en refusant de « faire un catalogue de promesses».
Vague et dans le même style de neo-opposant, l’ex-chef rebelle a fait comprendre à son auditoire qu’il veut faire autrement la politique et incarner un nouveau leadership en Afrique.
« Nous voulons rompre avec certaines pratiques que nous jugeons dommages pour notre pays et pour le continent, cette candidature veut insister sur les rapports responsables. Sur le respect entre les peuples, et les africains », a-t-il déclaré.
En Côte d’Ivoire, Soro souhaite prioritairement se consacrer à la réconciliation, alors qu’il a lui-même des problèmes à parler avec le Chef de l’État et certains membres du gouvernement.
S’il veut réussir cette réconciliation, il doit montrer de l’entrain à échanger avec ses anciens partenaires car on ne fait pas la paix avec les uns, contre les autres.
La réconciliation est un tout: on fait la réconciliation ou on ne la fait pas.
Il veut aussi la sécurité pour tous, défendre les ivoiriens contre le terrorisme, mais surtout focaliser son programme sur l’éducation.
« Notre programme sera éducation et éducation. Nous allons travailler à donner de l’espoir aux jeunes, en créant un environnement favorable », a-t-il soutenu.
Le président de GPS a aussi insisté sur le fait que la commission électorale indépendante (CEI) risque de brûler la Côte d’Ivoire si elle reste dans sa configuration actuelle.
Sur ce dernier point, Soro doit garder son sang-froid, car comme l’a indiqué le président de la CEI, le processus électoral sera le plus transparent possible et les hommes chargés de le conduire mettrons l’intérêt du pays en avant.
Fulbert YAO