En dépit des effets collatéraux liés à la crise sanitaire, l’année 2021 a été satisfaisante pour les acteurs de la Filière anacarde. La centrale des producteurs d’anacarde est unanime sur le fait. ce mercredi, face à la presse à Cocody, elle a salué « la grande lueur d’espoir» qu’apporte le chef de l’Etat et gouvernement aux producteurs. En effet, à en croire cette centrale, après la reforme, le gouvernement continue de respecter tous ses engagements vis-à-vis des producteurs.
«Les prix que l’Etat nous fixe à chaque campagne sont respectés et connaissent à chaque deux (02) semaines une hausse considérable», s’est réjoui le 2e vice président Crépin Dagou. De même, il a salué les subventions mises en place ces dernières années pour les producteurs via les exportateurs qui paient «les produits au prix de la subvention indiquée officiellement».
Selon Dagou crepin, le constat est qu’aujourd’hui on dénombre une quarantaine d’unité de transformation d’une capacité nominale d’environ 350 000 tonnes, celle-ci s’ajoute une dizaine de projet d’unité qui pourrait faire passer à moyen terme la capacité nationale de transformation à 500 000 tonnes et les quantités atteints de 135 000 tonnes en 2021 soit 14% de la production nationale 103 101 tonnes transformées en 2020 soit 12% et 57 466 tonnes en 2019 qui correspond à 9 % de la production nationale. Le porte-parole a souligné par ailleurs que les exportateurs, les acheteurs et les coopératives sont obligés de proposer exclusivement leur stock aux transformateurs locaux avant toutes exportations.
Aussi sur l’ensemble de la campagne, « il est fait obligation pour les exportateurs de céder 15% de leur déclaration d’achat de noix brut aux transformateurs locaux dans la limite des capacités d’achat de ces derniers », d’où la multiplication les usines ces dernières années, a-t-il ajouté. Comparativement à certains pays, Soro Beh, le président de la Fédération, a reconnu que l’Etat fait beaucoup d’efforts pour les acteurs de la filière. Il a souhaité que ceux-ci se mettent «ensemble, pour faire face à la compétitivité », d’où la mise en place dans la deuxième semaine du mois de janvier 2022 de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole. Selon lui, l’OIA est « la solution en aval et en amont du cycle de commercialisation à savoir par exemple pour les transformateurs. »
Fulbert Yao