Conviés mardi pour la restitution du rapport d’audit commandité par l’Inspection générale des Finances (IGE) sur la crise au Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA), les artistes membres du collectif des artistes pour le changement au Burida (Cacb), du syndicat des artistes musiciens de cote d’Ivoire (samci) et du syndicat national des artistes interprètes et intermittents du spectacle de Côte d’Ivoire (Synaris-ci) devront encore prendre leur mal en patience.
A l’occasion de la présentation dudit rapport d’audit à la Bibliothèque nationale, le ministre en charge de la Culture, Maurice Kouakou Bandaman, a souhaité le report de la lecture de la synthèse du rapport, afin que cela se fasse par le Conseil d’administration en présence d’un huissier et de tous les acteurs du secteur
« Ce n’est pas à moi de lire la synthèse mais plutôt un huissier, raison pour laquelle j’ai demandé au Président du conseil d’administration(Pca) du burida de choisir un huissier qui viendra lire le rapport de synthèse mais je n’ai vu aucun huissier », a expliqué le ministre de la Culture.
« Je n’ai rien à cacher, je veux être le plus transparent possible car je travaille dans le sens de l’amélioration des acteurs de la culture c’est pourquoi je demande de la retenue » a-t-il insisté.
Selon Maurice Kouakou Bandaman, une copie de la note synthétique dudit rapport a été remise au Président de la République et au Premier ministre et sa mise en œuvre se fera sur douze mois.
Le ministre a en outre appelé les artistes à faire la paix.
« En tant que premier responsable de la culture, mon devoir est de travailler au retour de la paix dans la maison des artistes, pour que nous puissions faire face aux défis du secteur. Je veux la paix dans cette maison », a soutenu Maurice Kouakou Bandaman.
A noter qu’un bras de fer oppose la directrice générale du BURIDA, Irène Assa Vieira, et un collectif d’artistes qui l’accuse de mauvaise gestion et exige sa révocation.
Fulbert YAO