Prof. Ouidad Tebbaa, Directrice Afrique de l’Ouest de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) a fait ce vendredi 22 novembre 2024, le bilan de la 10e finale internationale du concours « Ma thèse en 180 secondes », qui s’est déroulé la veille au palais de la culture Bernard Dadié de Treichville.
Dans les locaux de l’AUF logés au sein de l’École Normale Supérieure (ENS) dans l’enceinte de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, elle a indiqué que cette édition a été une réussite.
Accompagnée de Jean-François Lancelot, directeur des réseaux de l’AUF, la directrice Afrique de l’Ouest de l’AUF a salué la « parfaite implication des autorités ivoiriennes dans la réussite de cette finale internationale ». « En effet, ce qui est exceptionnel dans cette finale internationale qui a eu lieu hier, c’est l’incroyable mobilisation des plus hautes autorités de Côte d’Ivoire, jusqu’au sommet de l’État. Cet événement extraordinaire, qui s’est déroulé ce jeudi 21 novembre à Abidjan, s’est tenu sous le haut patronage du vice-président de la République de Côte d’Ivoire, avec la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le parrainage du ministre de la Culture et de la Francophonie. Cet événement a également bénéficié du soutien inconditionnel du ministère de la Communication, puisque nous avons été diffusés en direct », a-t-elle salué.
A en croire Prof. Ouidad Tebbaa « Ma thèse en 180 secondes » n’est pas seulement un concours, mais une véritable vitrine qui met en valeur le talent, la vulgarisation scientifique, l’éloquence et l’art oratoire. Selon elle, les autorités ivoiriennes ont joué un rôle déterminant en donnant la priorité à cette rencontre du savoir et en offrant une grande visibilité à la jeunesse mondiale. « C’est le principal message que nous portons : ces valeurs de fraternité, de lien et de solidarité, qui sont essentielles pour l’AUF et que nous promouvons avec d’immenses efforts dans de nombreux pays à travers le monde », a-t-elle assuré. Avant d’ajouter que « Ma thèse en 180 secondes », mobilise globalement 2.700 doctorants, dont 1.000 sont accompagnés par l’AUF pour participer aux finales nationales. Ces jeunes chercheurs viennent d’Afrique australe, d’Afrique centrale, d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique du Nord, d’Europe centrale et orientale, ainsi que des Caraïbes. « C’est énorme, et le bilan est magnifique », a ajouté la professeure.
« Pour le recteur de l’AUF, pour le comité stratégique et le comité international du concours, ainsi que pour nos partenaires, dont l’Association francophone pour le savoir (ACFAS), il était évident que cet événement (la 10e finale internationale) devait se dérouler en Afrique subsaharienne, le cœur de la francophonie. Et quel plus beau pays que la Côte d’Ivoire pour l’accueillir ! Ce à quoi vous avez assisté ce jeudi 21 novembre, c’était un moment inoubliable, où 1.500 jeunes ont applaudi avec ferveur les 20 candidats venus du monde entier, dans cette ambiance généralement typiquement ivoirienne », s’est réjouie la cheffe du bureau régional de l’AUF.
A sa suite, Jean-François Lancelot, directeur des réseaux au sein de l’AUF, a annoncé que l’organisation se concentre déjà sur l’édition 2025. « L’AUF poursuit cette ambition : développer et vulgariser au maximum les travaux des chercheurs francophones, en Afrique prioritairement. Le travail se poursuit, et l’année prochaine, il y aura une autre finale internationale. Pour le moment, nous n’avons pas encore choisi le lieu, mais la décision sera prise rapidement, au début de l’année 2025 », a-t-il précisé.
Fulbert Yao