Les Israéliens se rendront aux urnes le 02 mars 2020 pour désigner les membres du parlement, la Knesset, ainsi que le Premier ministre.
En prélude à cette échéance électorale, les diplomates israéliens à l’étranger peuvent exercer leur droit de vote dans chaque représentation diplomatique quelques semaines avant le jour du scrutin.
En Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Leo Vinovezky et ses collaborateurs ont glissé leurs bulletins dans les urnes le 19 février 2020, selon un communiqué dont nous avons reçu copie.
C’est la première fois dans l’histoire de ce pays que les élections seront organisées pour la troisième fois consécutive en moins d’un an.
Cette « 3ème mi-temps » de ce marathon électoral se tient parce qu’aucun des partis n’a été assez grand pour constituer une coalition majoritaire après les élections tenues en avril et en septembre 2019.
Au cours des deux premiers scrutins, Benyamin Netanyahou et Binyamin « Benny » Gantz ne sont pas parvenus à former une coalition bien qu’ils aient remporté chacun les législatives. Cette situation qu’on peut qualifier d’impasse pour le moment, souligne également à quel point les normes démocratiques et libérales sont au cœur du pays. Les solides fondements démocratiques sur lesquels Israël a été construit font en sorte qu’aucun dirigeant ne pourra «voler» le pouvoir.
Les résultats des élections reflètent la diversité de la population israélienne – des citoyens aux opinions et aux objectifs politiques variés. En tant que démocratie parlementaire, la Knesset (parlement israélien) est l’organe souverain directement élu par les électeurs. Tout citoyen israélien âgé de 18 ans ou plus le jour du scrutin a le droit de voter. Espérons que cette fois sera la bonne.
Nomel Essis