La Cote d’Ivoire ainsi que les pays membres de la finance verte sont résolument engagés à réduire leur émission à effet de serre et à s’adapter aux effets néfastes des changements climatiques. Ainsi trois jours durant, les 24, 25 et 26 février à Abidjan, la coalition des ministres des finances pour l’action climatique se concerteront.
Déjà, hier à l’ouverture de ces assisses à l’hôtel Sofitel ivoire, Adama Coulibaly, le ministre de l’Economie et des Finances a situé les enjeux de cette 4e réunion des sherpas de la coalition des ministres des Finances pour l’action climatique.
Il a indiqué qu’il s’agira pour les ministres des Finances d’évaluer la mise en œuvre du plan d’action commun de la Coalition officiellement lancé le 09 décembre 2019, en marge de la COP25, à Madrid. Le thème central de cette rencontre, faut-il le rappeler porte sur « le rôle des Ministres des Finances dans l’implémentation des Contributions Déterminées au niveau National (CDNs) ».
Dans cette lancée, le ministre s’est réjoui de la présence effective de plusieurs délégations. Une preuve de l’engagement des Etats membres à fédérer leurs énergies, pour relever les défis communs, en matière d’actions de lutte contre les effets du changement climatique et de l’amélioration de la résilience de leurs économies.
Aussi, face aux menaces et aux défis liés aux changements climatiques notamment au niveau social, au niveau de la gouvernance macroéconomique et au niveau de l’agriculture, Adama Coulibaly pense qu’une transition s’impose. « Toutes ces constatations appellent donc à la mise en œuvre d’une transition ordonnée vers une économie mondiale dé-carbonée et résiliente, à travers notamment l’utilisation des énergies renouvelables, des systèmes de transport écologiques et résilients, d’une agriculture climato-intelligente et des villes durables », a soutenu le ministre.
Toutefois, cette transition nécessite des financements importants difficilement mobilisables dans le système financier classique. Coralie Gerves, la directrice des opérations de la banque mondiale, a pour sa part estimé que cette problématique de la finance climatique constitue une priorité à travers le monde et en particulier dans les pays africains.
Un argument appuyé par le Dr Anthony Nyong qui considère que des défis structurants sont à lever afin de permettre la mobilisation des ressources dans la mise en œuvre des CDNS. Outre ces personnalités, Seka Seka joseph, le ministre de l’environnement et du développement durable a souligné les efforts de la côte d’ivoire dans sa lutte contre le changement climatique et sa résilience face à ces défis.
Jean Eden K