Comment promouvoir le développement local et la bonne gouvernance, assurer l’encrage de la démocratie et corriger les inégalités ? Les élus locaux sont-ils formés à la complexité et à la délicatesse de leur mission de gestion des collectivités au bénéfice du développement local ?
Les populations s’impliquent-elles dans la gestion de leur cité ? Comment peuvent-elles soutenir les initiatives de leurs communes et de leurs régions ? Toutes ces questions ont été débattues hier à la salle de conférence du Cerap, à Cocody-Mermoz, à l’occasion du Panel sur la décentralisation organisé par la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci). Pour la présidente de la Cndhci, Namizata Sangaré, la décentralisation constitue aujourd’hui un processus irréversible dans l’organisation administrative de l’État. Ce panel, a-t-elle soutenu, est une opportunité pour les participants de porter un regard sur la décentralisation.«La décentralisation est un outil efficace et pertinent de développement. (…) Et surtout, au moment où, des élections locales (municipales et régions) sont prévues en octobre prochain pour renouveler le mandat des élus locaux. Ce panel vise à informer les participants sur les acquis au niveau des communes, des départements et districts, sur les limites, la contribution des citoyens à la gestion de leurs cités et les perspectives de la politique de la décentralisation en Côte d’Ivoire», a-t-elle indiqué.
Quatre communications ont été animées par des experts de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire, de l’Union des Villes et communes de Côte d’Ivoire et de CIVIS-Côte d’Ivoire sur le thème global : «La décentralisation : Quel bilan».
F.Ali