Le groupe d’experts indépendants a été remis ce 30 septembre 2020 à la grande satisfaction du président de l’assemblée des Etats parties de la Cour pénale internationale, O-Gon Kwon.
Les neuf experts : Nicolas Guillou (France), Mme Mónica Pinto (Argentine), Mike Smith (Australie), Mme Anna Bednarek (Pologne), M. Iain Bonomy (Royaume-Uni), M. Mohamed Chande Othman (Tanzanie), M. Richard Goldstone (Afrique du Sud), M. Hassan Jallow (Gambie) et Mme Cristina Schwansee Romano (Brésil), ont été désignés le 6 décembre 2019 pour qu’ils mènent un examen indépendant de la CPI et du système du Statut de Rome.
Ils ont formulé des recommandations à l’Assemblée des États parties et à la Cour sur des questions techniques spécifiques complexes tels que : gouvernance, judiciaire, et enquêtes et poursuites. La qualité du travail effectué par les neuf experts été saluée par le président de l’assemblée des Etats parties de la Cour pénale internationale (CPI), O-Gon Kwon, malgré les contraintes imposées par la pandémie du COVID-19.
« Je salue les experts pour leur volonté de poursuivre leur mandat en dépit des importantes contraintes imposées dans le monde entier par la pandémie de COVID-19 peu de temps après qu’ils ont commencé leurs travaux », s’est-il satisfait.
Dans leur démarche, les experts ont rencontré des représentants des États parties, des responsables de la Cour, des membres de la société civile afin de recueillir leurs avis et propositions pour que leurs recommandations soient des réponses aux critiques formulées par tous les acteurs intéressés par la justice pénale internationale.
« Ils se sont acquittés de leur mandat en respectant pleinement l’indépendance dans le domaine judiciaire et en matière de poursuites », a souligné O-Gon Kwon.
Les experts ont souligné que leurs constatations contenues dans le rapport portaient principalement sur les domaines nécessitant des améliorations et ne donnaient pas un aperçu exhaustif de tous les aspects positifs de la Cour ou du système du Statut de Rome.
Rien de ce qui est dit dans ce rapport ne doit remettre en cause la nécessité et la valeur de la Cour, ont fait remarquer les neuf personnalités reconnues pour leur compétence.
Après la remise du rapport final, L’Assemblée va se pencher soigneusement sur les recommandations faites par le groupe d’experts indépendants à l’issue de son examen – dont certaines sont liées à des questions faisant actuellement l’objet d’un débat entre les États parties-et rendra des décisions sur les mesures à prendre pour aller de l’avant, rassure-t-on du côté de la Cour.
Nomel Essis