Ce sont environ 7309 personnes reparties au sein de 1068 ménages qui sont affectés par les travaux d’aménagement hydroélectrique de Gribo-Popoli.
Les chiffres ont été révélés mercredi 25 août par les responsables du bureau national d’études et de développement (Bnetd) lors du lancement du plan d’action de réinstallation (PAR) des populations impactées par le projet, présence des responsables de Côte d’Ivoire Energies, maitre d’ouvrage, du corps préfectoral et des populations impactées.
Selon Monsieur Balet Maxime, chef du projet et représentant le directeur général de Côte d’Ivoire Energies, le lancement du plan d’action de réinstallation des populations du projet d’aménagement hydroélectrique de Gribo-Popoli intervient suite la validation en Avril 2020 Des rapports d’étude d’impacts environnemental et social par la commission interministérielle pilotée par l’agence nationale de l’environnement, conformément aux normes en vigueur afin d’atténuer les impacts du projet sur les populations. « C’est pourquoi, en accord avec les autorités préfectorales, en accord avec les partie prenantes, nous lançons aujourd’hui le plan d’action de réinstallation du barrage de Gribo-Popoli. Pour Côte d’Ivoire Energies et pour ses partenaires, c’est une opération importante et déterminante pour la réussite du projet parce qu’elle permet, à travers les évaluations qui ont été faites, de reconditionner, de restructurer et de compenser c’est-à-dire de créer toutes les conditions pour que les populations qui auront perdu des biens se retrouvent dans des conditions acceptables, conformément aux recommandations », a-t-il expliqué avant d’indiquer que tous les problèmes et interrogations soulevés par les populations impactées et liés au projet doivent trouver des solutions à travers le PAR.
Monsieur Dogoua Michel, représentant le Bnetd à quant à lui, expliqué que dans le cadre du projet, ce sont environ 7309 personnes reparties au sein de 1068 ménages qui sont affectés et la compensation se fera en nature par relogement des chefs de ménage propriétaires résidents et en numéraire par versement d’espèces en monnaie locale selon le préjudice subi et ce conformément à la réglementation en vigueur. Aussi, 1973,04 hectares levés sur 1104 parcelles agricoles répartis sur cinq terroirs savoir Gnakoragui, Galéa, Soubouo, Baleyo et Mabéhiri sont concernés par le PAR. « Une cellule PAR sera mise en place et sera chargée de la mise en œuvre du PAR sur une durée de 30 mois à partir de la date de lancement »a-t-il dit.
Le préfet de région Koné Messamba a invité les populations dans l’exécution du PAR afin de trouver des solutions à leurs préoccupations.
Méité Yacouba, correspondant régional