La Cndhci a organisé la 21e session du forum des droits de l’Homme, hier. Elle entend faire des propositions au gouvernement en ce qui concerne le pacte mondial relatif aux migrants’’ et le ‘’pacte mondial sur les réfugiés’’.
Ils sont nombreux les candidats malheureux de la traversée de la Méditerranée. Ceux qui s’en sortent ont du mal à trouver l’eldorado dont ils ont tant rêvé. A côté de ces derniers, il y a ceux qui ont fui leurs pays pour cause de guerre. Ce sont ces deux catégories de personnes qui sont au centre du 21e forum des droits de l’Homme organisé, hier, à l’Inades à Cocody. A l’occasion, la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), Sangaré Namizata, a situé les enjeux de la rencontre. «L’Assemblée générale des nations unies, en septembre prochain, va adopter les deux pactes mondiaux ‘’pacte mondial relatif aux migrants’’ et le ‘’pacte mondial sur les réfugié’’ donc il était bon que la Cndhci réunisse les acteurs pour travailler sur ces deux projets à l’effet de faire des propositions au gouvernement pour que notre pays prenne sa part dans l’adoption de ces deux pactes. Et surtout dans leur mise en œuvre», a-t-elle clarifié. Aussi, a-t-elle préconisé qu’il est bon que les acteurs de la Côte d’Ivoire qui connaît ce problème, s’impliquent dans l’adoption de ces deux projets en faisant des propositions. Surtout que nous avons à notre disposition les projets de ces deux pactes. Selon le Conseiller à l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Alexandre Callegaro, il faut faire une différence entre les migrants et les refugiés. «Aujourd’hui, nous parlons des migrants et des réfugiés.
Ces deux groupes sont bien distincts, tous les deux ont des droits spécifiques. Dans le cadre de la migration, il y a la migration régulière que l’Allemagne soutient. Mais en même temps, il s’agit de protéger les migrants irréguliers des dangers, des risques qu’ils prennent dans le désert et même lorsqu’ils traversent la mer. Donc il y a bien sûr le côté de l’intégration des migrants, mais il y a aussi le côté de la prévention de la migration irrégulière et dangereuse. Et de la lutte contre ses causes qui consistent à créer des perspectives pour qu’ils restent dans leur pays».
M.P.K