La bataille entre les deux blocs du Front Populaire ivoirien (FPI) est loin de s’achever. Pour preuve, les dernières déclarations d’Assoa Adou, du FPI « Gbagbo ou rien », ont ravivé les divergences autour de la présidence du parti.
Dans une déclaration transmise à LEXPRESSIONCI.COM, Agnès Monnet, secrétaire générale du FPI que dirige Affi N’Guessan fait une mise au point afin de lever toute ambiguïté et d’éclairer les profanes de la scène politique ivoirienne quant aux sorties d’Assoa Adou,
Elle soutient en effet que : « Premièrement, Monsieur Assoa Adou n’est plus membre de la direction du FPI depuis 2011. C’est un « dissident » depuis 2014. Aucun organe du FPI ne lui reconnait le titre de Secrétaire Général dont il se prévaut. En conséquence, ses propos n’engagent que sa personne.
Deuxièmement, M. Pascal Affi N’Guessan est le président du FPI depuis le congrès de juillet 2001, il y a 17 ans. Il a été réélu à ce poste au congrès des 27 et 28 juillet 2018 pour un nouveau mandat de 5 ans par 99,8% des 4500 congressistes votants. Sous la bannière du FPI, Pascal AFFI N’Guessan a été élu député en 2016 et président du Conseil Régional du Moronou en 2018.
Troisièmement, Mme Agnès Monnet est la Secrétaire Générale, porte-parole du parti depuis juillet 2014. Elle vient d’être élue Maire FPI d’AGOU.
Quatrièmement, le congrès du FPI, organe suprême du parti est convoqué par le président du parti (article 27 des statuts de 2001). Or, en dehors du congrès de juillet 2018, aucun autre congrès n’a été convoqué par le président du parti depuis 2001. Le FPI n’a tenu aucun congrès ni à Mama ni à Moosou. Ce sont des dissidents qui se sont rassemblés en ces lieux. Pas plus. Leurs proclamations n’engagent pas le FPI ».
Le maire d’Agou souligne que les militants du FPI peuvent rêver d’occuper la présidence du FPI ou de voir d’autres personnes assumer cette fonction ; mais la réalité politique et juridique en Côte d’Ivoire et hors du pays est implacable : – Pascal AFFI N’Guessan est le président du FPI »
Fulbert YAO