Une délégation du Réseau parlementaire de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi) conduite par sa vice-présidente Marlène Malahoo Forte, députée et ministre des Affaires juridiques et constitutionnelles de la Jamaïque, était à la Rotonde de l’Assemblée nationale, le 24 juin.
Avoisinant la vingtaine de parlementaires, elle a échangé avec le président de l’Assemblée nationale, Adama Bictogo sur la mise en place du réseau national du parlement de la Banque mondiale et du Fmi.
En présence de Marie-Chantal Uwanyiligira, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Marlène Malahoo Forte, vice-présidente de cette organisation de 1500 parlementaires issus de 158 pays a situé le contexte de leur rencontre qui se tient, peu après celles avec Nialé Kaba, ministre de l’Économie, du Plan et du Développement et Adama Coulibaly des Finances et du Budget. « Nous sommes en train de nous préparer au lancement du démembrement du chapitre ivoirien de notre réseau. C’est un réseau administré actuellement par un conseil d’administration de 9 personnes élues par leurs pairs », situe-t-elle.
La vice-présidente du réseau des parlementaires du Fmi et de la Banque mondiale fait savoir que leur organisation est l’opportunité pour les parlementaires membres de voir par eux-mêmes les impacts du travail que fait l’association internationale du développement sur le terrain. Sans oublier que grâce au réseau, les élus membres peuvent se rendre compte de ce à quoi ont servi les fonds alloués par les deux institutions financières internationales à leurs pays dans le cadre de projets de développement de l’indice humain.
C’est pour cette raison que réseau permet aux membres de suivre des sessions de haut niveau de la banque mondiale et du Fmi au niveau local, organise ses sessions d’échanges conjointement avec le groupe de la Banque mondiale et le Fmi. « Nous faisons le renforcement des capacités et organisons des visites de terrain parlementaires dans des pays en développement. Cette visite en Côte d’Ivoire vient dans ce cadre » dit-elle.
Pour Adama Bictogo, il est important, en tant que parlementaire d’interpeller l’Exécutif mais d’être aussi l’organe qui vient l’accompagner dans la mise en œuvre de sa politique parce que nous sommes au quotidien des populations. Nous pensons donc, poursuit-il, qu’il faut plus que jamais associer le parlementaire à plus d’informations pour qu’ils fassent le suivi de l’action gouvernementale. Et que la commission parlementaire en charge de l’évaluation des politiques publiques que nous avons mis en place en Côte d’Ivoire, comprenne mieux les financements octroyés par les partenaires financiers à nos gouvernants pour mieux l’expliquer à nos parlementaires.