Le Rhdp était vendredi et samedi à Yamoussoukro pour célébrer le 26e anniversaire de la mort d’Houphouët Boigny. La place Jean Paul II était noire de monde. Les militants et sympathisants du Rhdp sont venus de toutes les contrées du pays pour réaffirmer leur soutien à Alassane Ouattara. La communion était totale. Cet immense rassemblement suscite des jalousies de ceux qui étaient à la même place le 19 octobre et qui croyaient que nul ne pouvait relever ce défi de la mobilisation. Après le passage du Rhdp à la place Jean Paul II de Yamoussoukro les ex-alliés se sont pesés. Les populations du village d’Houphouët ont pu les mesurer.
La guerre des chiffres que veulent livrer les opposants au Rhdp frise le ridicule. Cette guerre ne peut pas avoir lieu parce que sur le plan logistique, financier et humain les opposants n’ont pas les moyens de faire cette guerre contre Ouattara et son système. Ils le savent tous. Le plus important aujourd’hui c’est le message qui a été passé et l’adhésion des populations à la politique actuellement en cours dans le pays. Tout le reste n’est que du verbiage creux ou des manœuvres dilatoires pour cacher le soleil avec la main.
Peine perdue ! Une vidéo projetée au cours du grand meeting a mis en lumière les grandes œuvres du premier président, bâtisseur de la Côte d’Ivoire moderne. On voit les gratte-ciel, les autoroutes et toutes les infrastructures de base. Plus loin, la vidéo présente les œuvres bâties par Ouattara. On voit qu’après Houphouët, le seul qui a pu construire un pont et des échangeurs c’est Ouattara. Il est également le seul à avoir pu construire des autoroutes, un stade, des universités, un barrage, des grands hôpitaux, des grands châteaux d’eau. Il est le seul à avoir pu faire passer le budget du simple à plus du double. Le budget qui était de 3050 milliards en 2011 est aujourd’hui de 8061 milliards de francs cfa. Parmi les successeurs d’Houphouët, Ouattara est le seul qui a compris que le rôle d’un enfant intelligent est de faire fructifier l’héritage par son père.
Il faut appeler les choses par leur nom. De décembre 1993, année du décès du Vieux, de triste mémoire, à avril 2011 la Côte d’Ivoire a vécu des années blanches en termes d’infrastructures. Plus rien de sérieux et de remarquable n’a été bâti sur la terre d’Houphouët. Pendant que la Côte d’Ivoire était à l’arrêt pendant 17 ans, les pays amis comme le Ghana et le Sénégal ont pris le temps de se construire. Fort heureusement, Ouattara est arrivé comme un messie pour remettre le pays à niveau. Le 16 décembre, il va inaugurer l’échangeur du carrefour Solibra. C’est cela l’houphouétisme. Pas les bavardages haineux, débités par ceux qui avaient détruit le pays.