Œuvre de qualité, personnalités de qualités. En effet, c’est devant un parterre de diplomates et en présence de membres du gouvernement que le nouveau bébé de la littérature, co-écrit par le ministre Alcide Djédjé et le chercheur Alexandre Novosseloff, a été présenté, jeudi 22 septembre 2022, à Pullman hôtel Abidjan plateau.
Pour le ministre Alcide Djédjé « ce livre est un prétexte pour rendre hommage à deux leaderships ». A savoir celui de la communauté internationale et celui du président Alassane Ouattara, dont la volonté politique a permis d’hisser la Côte d’Ivoire sur l’échiquier mondial. A travers, ce livre, Alcide Djédjé dit vouloir être reconnaissant aux Nations-Unies, donc de la Cedeao, de l’Union Africaine pour ce qu’elles ont fait pour la Côte d’Ivoire. Car sans elles, les ivoiriens seraient « encore en train de se débattre» avec leurs « contradictions internes ».
C’est pourquoi, a-t-il insisté, «en ce moment où les organisations régionales, sous régionale et même les Nations-Unies sont vilipendées», il invite à un ressaisissement.
Dans leurs notes de lecture, le Prof. Pierre Dagbo Godé et le Juriste Sodonon ont souligné que cet ouvrage est un livre pour l’histoire et les générations à venir de diplomates ivoiriens. Selon eux, il retrace les trois mandats de la Côte d’Ivoire à un poste de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le livre, ont il précisé, s’arrête tout particulièrement sur le dernier mandat en date, celui de 2018-2019, un moment clé de l’histoire du pays. Il retrace les conditions de l’élection de la Côte d’Ivoire à ce siège, les différentes étapes de son mandat, avec comme point d’orgue sa présidence du Conseil de sécurité en décembre 2018. Le livre est aussi une manière de se pencher sur les grandes orientations et les priorités de la politique étrangère de la Côte d’Ivoire depuis son accession à l’indépendance en août 1960 et son adhésion à l’Organisation des Nations Unies le mois suivant. Dans son adresse, Faustin Mouinguengui Nzigou a appelé à faire du livre «notre ouvrage de tous les temps»
Fulbert Yao