(…) J’étais en prison chez les blancs. Je suis sorti. Les gens rentrent et moi Gbakpe je suis bloqué et puis mon tour est arrivé pour que je puisse rentré…..
Je suis un homme, je sais être reconnaissant. Quand tu as fait mal, je dis que tu as fait mal. Mais quand tu as bien fait. Je sais aussi reconnaître les biens faits. Je reconnais ici que de bout en bout, mon dossier de retour ait été suivi par le président de la Côte d’Ivoire. Je voudrais lui dire merci.
Quand je le dis. Il y a des gens qui disent que je suis un traître. Mon grand père m’a dit « ce n’est pas tous les pagnes qu’on met au soleil ».
Je dis merci aux autorités de la Côte d’Ivoire qui ont facilité mon retour (…). Je remercie ici à Yopougon les autorités de la Côte d’Ivoire pour avoir facilité mon retour à Yopougon
Quand je n’étais pas , il y a eu beaucoup de mort à cause de la politique. Or pour moi, la politique doit donner la vie. La politique ne doit pas ôter la vie. Alors , en leur mémoire à tous, une minute. De tous les bords politique. Parce que la mort n’a pas de clan, la mort n’a pas de religion.
(…)Je suis venu. Mon rôle n’est pas de vous révolter parce que ce pays a été blessé. Ce peuple a été traumatisé. Le peuple que vous êtes a besoin que je vous rassure. parce que, ce que vous attendez de moi. Ce n’est pas que d’être source de mobilisation. C’est qu’un jour, chacun de vous puisse avoir un travail, on est fatigué de dormir dans salon des gens.
Je suis venu, mon devoir c’est d’accompagner ce processus de paix.
Vous allez m’accompagner dans ce processus paix dont le paix a besoin. Ce pays c’est notre pays. On ne doit pas le détruire .
Je ne suis pas de passage, je suis venu pour de bon. J’aurai le temps de vous parler.
J’ai fait la résistance avec vous. Je ferai la paix avec vous, pour que demain, on puisse construire la paix ensemble…
Nous venons de très loin. On a dit que la Cpi quand on y va on revient jamais.
Gbakpe est là
La leçon que vous devez tirer dans la vie, quand tu marches, il faut marcher droit.
Je suis allé en votre nom. Je suis resté droit. Vous devez resté des gens de conviction, des gens de valeurs quelque soit votre pauvreté, votre situation sociale…
Aujourd’hui, je ne vais pas trop parler.
A cette même place je ferai un meeting politique, ou je vais aborder tous les sujets.
Je donne rendez-vous à la presse dans quelques semaines ou nous allons aborder tous les sujets…
Si je n’ai pas fait la différence entre le combat et la querelle, vous serez la pour me juger. Mais ne jugez pas quelqu’un sur la base de ce qu’on vous a dit. Prenez le temps d’écouter aussi la version de celui on vous a parlé.
Si aujourd’hui, la CPI nous a acquitté c’est parce que la CPI nous a écouté…
Où je suis allé à la CPI , je n’ai pas volé pour aller. C’est parce que j’ai défendu valablement notre cause que parmi tous les collaborateurs, c’est moi seul, on a pris pour aller à la CPI. je suis très en colère. Mais comme je viens d’arriver, je vais boire de l’eau d’abord….
Il est l’heure de la vérité. 11 ans de mensonge. Une seule heure de conférence de presse pour rétablir la vérité. La Côte d’Ivoire n’a pas besoin de menteurs.
Grâce à vous, je retrouve la force et je vous dis que cette lutte, je ne vais jamais là trahir. Jamais de la vie. Je suis venu et vous m’avez bien accueillir. Restez à l’écoute… »
Fulbert Yao depuis Yopougon