Le Général de corps d’armée Apalo Touré, Commandant supérieur de la Gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire, est maintenu à son poste pour une durée d’un an. L’information émane d’un décret signé par le chef de l’État, Alassane Ouattara, consulté par l’infoexpress ce mardi.
Cette troisième reconduction amène toutefois à se poser une question.Pourquoi encore le général Apalo ?
D’abord, Il faut dire que le Chef de l’État Alassane Ouattara a toujours agi dans les règles de l’art. Il connaît mieux les compétences de chaque ivoirien que quiconque.
Au delà, la reconduction du Général, prend en compte plusieurs éléments, notamment la situation politique et sécuritaire du pays, ainsi que les enjeux autour de la stabilité des institutions.
Son maintien en activité pour une durée d’un an, jusqu’après la présidentielle, montre la volonté du Chef de l’État de préserver un certain équilibre au sein des forces armées, notamment à la tête des gendarmes, institution clé dans la gestion de la sécurité intérieure du pays. Et Qui mieux que le général Apalo qui connait ses hommes.
En effet, en période électorale, la question de la stabilité est primordiale, et le maintien de figures de confiance dans des postes stratégiques comme celui de la gendarmerie permet d’éviter tout risque d’instabilité liée à un changement à la tête de cette institution.
À l’approche de la présidentielle de 2025, le maintien du général Apalo à son poste peut aussi être vu comme une manière de rassurer la population et de garantir que la gendarmerie reste neutre et compétente dans ses missions de maintien de l’ordre. Le général Apalo, ayant déjà une expérience et une notoriété importantes au sein des forces armées, est perçu comme une figure de stabilité. Cette continuité à la tête de la gendarmerie vise à prévenir toute contestation ou déstabilisation qui pourrait survenir avant les élections.
En somme, la reconduction du général Apalo n’est pas seulement une question de gestion de carrière militaire, mais une décision stratégique visant à assurer la stabilité institutionnelle du pays dans un contexte politique particulièrement sensible.
Fulbert Yao