Les chrétiens catholiques et évangéliques ont pris part dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 novembre 2022, à la 2ème édition du pèlerinage pour la Paix à la Basilique notre dame de Yamoussoukro.
Ils étaient près de 2.000 à ce rite organisé par la Direction générale des Cultes (DGC), autour du thème: «Si mon peuple sur qui est invoqué mon Nom, s’humilie prie et cherche ma face et se repent de sa mauvaise conduite, moi du ciel j’écouterai, je pardonnerai ses péchés et je restaurerai son pays». Jusqu’au matin, les pèlerins ont médité et intercédé pour que la miséricorde du Seigneur s’étende à jamais sur la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara, mais aussi pour le repos de l’âme de Félix Houphouet Boigny. Le DGC,Messamba Bamba a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de l’édition 2022. Il a expliqué que la collaboration de sa direction à cette activité avait pour premier objectif majeur de faire la promotion de la Basilique Notre dame de la paix,« un grand symbole » ivoirien. « Il est bon que cet édifice soit connu des Ivoiriens. Il est bon que nous en fassions la promotion, afin qu’au niveau de la sous-région et du monde entier, les gens puissent se déplacer pour venir visiter ce lieu de culte », a-t-il déclaré.
Comme deuxième objectif, Messamba Bamba a souligné qu’il se situe dans le cadre du dialogue interreligieux. « Il faudrait que les guides religieux se parlent entre eux. Parce que s’ils se parlent entre eux, les fidèles se parleront entre eux. Et je pense que ça sera le ciment de la paix dans notre pays. Parce qu’aujourd’hui, notre sous-région est menacée par l’extrémisme religieux, par l’intolérance religieux, par le djihadisme. Il appartient aux guides religieux de parler aux jeunes, de parler aux femmes, de parler aux hommes, pour que la paix demeure dans les cœurs, pour que nous puissions vivre ensemble, en très bonne intelligence », a-t-il mentionné.
Le recteur de la basilique, Père Franck Sylvestre Allatin, a quant lui, confié au seigneur, tous les acteurs politiques, la société civile, les différentes religions du pays, « pour continuer à concevoir ensemble une fraternité. « Nous n’avons pas oublié que la paix est fragile. Nous ne voulons pas oublier que la guerre est toujours à notre porte comme le Diable. Et qu’il est important que nous devons être vigilant, et dans la prière », a mentionné le prélat catholique.
Fulbert Yao