L’ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Richard Bell, a effectué sa première sortie hors d’Abidjan, en se rendant à Yamoussoukro, Béoumi, et Bouaké du 19 au 22 novembre 2019 pour toucher de près les projets financés par le gouvernement américain, lit-on dans un communiqué de presse.
A Yamoussoukro, il a visité le Centre médical Walé qui travaille en étroite collaboration avec le programme américain de lutte contre le VIH/SIDA (PEPFAR), et notamment avec le Centre américain pour la Prévention et le Contrôle des Maladies (CDC) dans le cadre du dépistage et du traitement des patients porteurs du VIH. Dans la foulée, le diplomate a rencontré des étudiants à l’American corner de l’INP-HB et a échangé avec eux sur les activités du gouvernement américain en Côte d’Ivoire ainsi que les opportunités d’études.
A Béoumi, le représentant diplomatique de Washington sur les bords de la lagune Ebrié a rencontré des membres des communautés Baoulé et Malinké ainsi que les chefs religieux pour s’informer sur les actions menées, après les récentes violences, par la société civile en faveur de la réconciliation avec le soutien de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Il a félicité les membres des plateformes pour leur engagement à résoudre le conflit et à maintenir un dialogue ouvert au sein de la communauté.
A Bouaké, Richard Bell a rencontré le personnel médical du Centre hospitalier universitaire (Chu) afin d’en savoir plus sur les efforts qu’ils déploient dans la lutte contre le VIH avec l’assistance du PEPFAR.
Il a eu un échange avec le comité de représentants de partis politiques de tous bords, pour discuter de leur plateforme destinée à promouvoir le dialogue et la cohésion sociale. Le diplomate américain a échangé avec des étudiants et des membres de la société civile à l’American Corner de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké sur la démocratie et la gouvernance, ainsi que les initiatives financées par le gouvernement américain en Côte d’Ivoire.
Les d’un projet financé par l’USAID et exécuté par CARE destiné à faciliter la participation des femmes, des ex-combattants et de personnes handicapées à des activités génératrices de revenus, notamment une chaîne de valeur dans la production du riz, ont eu droit à la visite de l’ambassadeur.
Il a exprimé à plusieurs reprises sa conviction que la paix véritable ne s’impose pas de l’extérieur mais se construit et se maintient à partir de la base, et que les richesses culturelles des différentes communautés contiennent la sagesse nécessaire afin de trouver des mécanismes adéquates pour la paix.
Touché par la chaleur de l’accueil à chaque étape, l’Américain a tenu à souligner l’amitié de longue date entre les Etats-Unis et la Côte d’Ivoire.
Nomel Essis