La capitale politique renoue avec la paix après les violences qui ont émaillé les élections du 31 octobre. Hier, samedi, les leaders de jeunesse, les guides religieux et l’ensemble des forces de défense et de sécurité (Garde républicaine, gendarmerie, préfecture de police, Ccdo, Crs3, sapeurs-pompiers militaires) ont initié une marche pour la paix sur 8,5 kilomètres à travers les artères de Yamoussoukro dans une ambiance festive.
A l’issue de cette marche sanctionnée par une séance d’étirement à la place Jean Paul II, le préfet de département, Brou Kouamé, a expliqué le sens de cette marche.
« Aujourd’hui est une grande journée de marche dite marche de cohésion. Cela s’inscrit dans le cadre de la fraternité et du vivre-ensemble entre toutes les composantes de la population. Nous voulons surtout rappeler aux jeunes leur responsabilité de favoriser la paix et la cohésion. Il y a quelques jours, la ville de Yamoussoukro a été secouée par des manifestations, les jeunes étaient au bord de l’affrontement et il est impérieux que nous puissions les rassembler et prouver aux yeux du monde que ce faux pas ne doit plus continuer et que nous sommes tous engagés à demeurer des frères. », a-t-il indiqué.
Le Commissaire divisionnaire Binaté Youssouf, préfet de police, a précisé que cette activité est un autre élément du programme des FDS qui a commencé par le nettoyage des rues.
« Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de « Sport pour la cohésion et la paix ». Nous voulons remercier tous ceux qui se sont associés à cette activité. Nous encourageons les jeunes à poursuivre dans ce sens. C’est un processus qui va se consolider avec le temps. Il y aura d’autres activités. C’est lancé et il faut que nous continuions dans cette dynamique. », a-t-il exhorté.
Le directeur régional des Sport, Coulibaly Kader, a salué la tenue de cette activité, « l’occasion pour les forces vives de Yamoussoukro de renouer avec les vieilles habitudes, celles de la paix ».
T.Y.D