Mohamed Bazoum n’est plus le président du Niger depuis mercredi.
Le colonel-major Amadou Abdramane et un groupe de militaires putschistes ont pris le contrôle du Niger en le renversant selon une déclaration diffusée à la télévision nationale le 26 juillet 2023.
Dans cette déclaration, le colonel-major Amadou Abdramane, entouré de neuf autres militaires en uniforme, a annoncé la suspension de toutes les institutions du pays, en instaurant un couvre-feu de 22h00 à 05h00 “jusqu’à nouvel ordre” et en fermant les frontières. Ces mesures radicales ont été justifiées par la dégradation continue de la situation sécuritaire et la mauvaise gouvernance économique et sociale, selon le CNSP (Conseil national pour la sauvegarde de la patrie).
La prise de pouvoir par les militaires putschistes a été largement condamnée au niveau international. La France, qui considérait le Niger comme l’une de ses démocraties alliées au Sahel, a exprimé sa désapprobation en condamnant désignée toute tentative de prise de pouvoir par la force. Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères, a souligné l’importance de rétablir l’intégrité des institutions démocratiques nigériennes en s’associant aux appels de l’Union africaine et de la CEDEAO.
Fulbert Yao