C’est la reconnaissance des efforts du président de la République, Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire fait office de bonne élève en matière de prévention et de lutte contre la corruption. L’information est de Seynabou Ndiaye Diakhaté, présidente du Conseil consultatif de l’Union africain contre la corruption (CCUAC).
Elle exprimait ce satisfecit hier mercredi 9 octobre 2024 à Cocody, au sortir d’une séance de travail avec le Secrétaire général du Conseil supérieur de la Magistrature, Camara Siaka et ses collaborateurs. Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre d’une mission d’évaluation physique entreprise par le CCUAC en Côte d’Ivoire, pour la mise en œuvre de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et lutte contre la corruption. «Si on devait donner une note à la Côte d’Ivoire, je pense que la Côte d’Ivoire aurait une très bonne note», s’est réjoui la présidente du CCUAC, Seynabou Diakhaté, rappelant qu’en juillet 2003, l’Union africaine a adopté la Convention de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre la corruption : «cette convention prévoit le mécanisme de suivi de l’application de la Convention par les États signataires. Ce sont les membres de ce conseil qui se déplacent à Abidjan pour évaluer le niveau de mise en œuvre de dispositions de la Convention par l’État de Côte d’Ivoire. Ce, après avoir reçu les réponses écrites de la Côte d’Ivoire».
Même si l’heure n’est pas «encore au bilan», aujourd’hui jeudi 10 octobre 2024, peut-être, après l’atelier prévu, le présidente Diakhaté affirme sans aucun doute que «les choses avancent». La preuve, selon elle, le cadre juridique est là, ainsi que le cadre institutionnel déjà mis en place. En revanche, la cheffe de la délégation se veut prudente. «Entre la mise en place d’un cadre et l’effectivité de ce cadre, il peut y avoir un gap. Nous sommes donc là pour faire des recommandations à l’État de Côte d’Ivoire pour échanger les bonnes pratiques. Parmi les bonnes pratiques, nous avons remarqué l’existence de Conseil supérieur de la Magistrature dans lequel l’Exécutif ne siège pas», a-t-elle conclu.
Philippe Nado