Malgré la forte pluie qui s’est abattue sur la commune, malgré la tombée de la nuit, les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ont répondu à l’appel. Le président Alassane Ouattara a été plébiscité depuis le terrain Inch’Allah, lors du meeting de clôture du pré-congrès tenu ce samedi.
Dans son adresse, le coordonnateur principal du RHDP, Ibrahim Cissé Bacongo, a salué la mobilisation des milliers de jeunes, femmes et hommes qui étaient présents pour démontrer que la victoire du 25 octobre prochain partira de Koumassi.
Il a ensuite prié le chef de délégation, Marcel Amon Tanoh, de transmettre au président Alassane Ouattara que sa commune « est une citadelle imprenable du RHDP ».
« Une citadelle imprenable grâce à la cohésion qui règne au sein du parti, grâce à l’esprit de corps et de fraternité, grâce à la discipline qui caractérise les militantes et les militants, ainsi que les sympathisants. À notre détermination collective. À notre engagement individuel et collectif à défendre le parti, à défendre ses acquis à la tête du pays, à promouvoir ses idéaux », a-t-il déclaré.
Revenant sur les travaux en commission, Bacongo a fait savoir qu’ils ont permis de « réaffirmer et de consolider l’élan du RHDP-Koumassi à se rassembler. Tous ensemble. Comme un seul homme », autour du président Ouattara, « dans le charisme ».
Il a invité le chef de délégation à aller dire au président Ouattara que « toute la région de Koumassi est mobilisée comme un seul homme, aujourd’hui comme hier », et que les militants « resteront debout, mobilisés demain, derrière lui » pour relayer ces valeurs de cohésion en restant soudés dans leurs rangs.
Cissé Bacongo a par ailleurs assuré que le RHDP-Koumassi travaille à élargir sa base, en allant vers des militants du PPA-CI et du PDCI.
À sa suite, le ministre Marcel Amon Tanoh, chef de la délégation, a rappelé que la chose la plus importante en Côte d’Ivoire, c’est la paix, la stabilité.
Selon lui, « c’est parce que le président Ouattara a eu la capacité de maintenir la paix qu’il y a eu le développement ».
Dans un ton plus offensif, il a jugé maladroit que des adversaires politiques, qui ont dirigé le pays avant le RHDP, justifient leur échec en parlant de rébellion.
À l’en croire, « les tentatives de rébellion, quand le RHDP est arrivé au pouvoir, il y en a eu aussi. Les tentatives de coups d’État, quand nous, on est arrivés, il y a eu ça aussi. La différence, c’est qu’on avait un homme, un vrai chef, qui a la capacité de faire échouer les tentatives de coups d’État, qui a la capacité de faire échouer les rébellions et de protéger son peuple. C’est pour ça qu’il y a la paix dans ce pays », a-t-il soutenu.
Amon Tanoh a également fustigé ceux qui demandent au RHDP d’avoir un plan B.
« Mais est-ce que nous, on se mêle de leur plan ? Ils n’ont qu’à nous laisser. Parce que chez nous, c’est plan A comme Alassane, plan A comme Ado. Eux, ils ont G, ils ont T. Notre plan A, c’est pour nous. Ce n’est pas plan G. Ce n’est pas plan T. Notre plan A, il est éligible. Il a un bilan », a soutenu le conseiller spécial du président Alassane Ouattara.
« C’est quand il y a un bilan qu’on critique. Nous, on ne peut même pas les critiquer. Ils n’ont rien. Ils n’ont pas de bilan. On va critiquer quoi ? Il n’y a rien à critiquer », a-t-il ironisé au sujet du bilan laissé par Gbagbo et les autres.
Évoquant la marche du PDCI-RDA organisée ce samedi 14 juin sur la CEI, Amon Tanoh a prévenu :
« Ça marche pour aller à la CEI. Ils n’ont qu’à marcher. Mais quand ils marchent là, ils n’ont qu’à faire doucement. Il ne faut pas qu’il y ait des plans derrière ces marches-là. Parce que la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui là, et puis la Côte d’Ivoire qu’ils ont laissée ici là, ce n’est pas la même Côte d’Ivoire. Parce que prendre les enfants des gens pour les mettre dans les rues et puis on va les tuer, là… Il faut leur dire que ça, c’est fini. Ceux qui prennent les enfants des gens là, au lieu de rester à Paris, ils n’ont qu’à venir à Abidjan ici. C’est à Abidjan ici. C’est en Côte d’Ivoire ici », a martelé le ministre.
« On dit qu’il n’y a pas de démocratie en Côte d’Ivoire. Tu sors de chez toi, tu vas dans un meeting, tu insultes, et puis tu rentres chez toi et puis il n’y a rien. Il n’y a aucun pays au monde où c’est possible. Aucun. Et nous sommes fiers de notre pays à cause de ça. Nous sommes fiers de notre pays à cause d’un homme. »
Amon Tanoh a invité les militants à ne pas avoir de complexe. Car, selon lui, ils ont fait le bon choix.
« Soyez des messagers. Rentrez partout dans Koumassi. Dites aux gens de ne pas se tromper. On choisit Ado. C’est parce qu’on a réfléchi. C’est pour ça, s’il est fatigué, allons lui dire qu’on va l’aider (…) Il n’y a pas quelqu’un en Côte d’Ivoire ici là, qui peut faire mieux qu’Ado », a-t-il conclu.
Fulbert Yao (herrwall2007@yahoo.fr)