Il faut un état de paix dans notre pays.
La Côte d’Ivoire a tout. Tout pour son développement. Tout pour garantir un bien-être social à l’ensemble de sa population. Ce qui lui manque, c’est une classe politique (surtout de l’opposition) engagée dans un état de paix. Une opposition éprise par un esprit de paix. Une classe politique en permanente quête de maintien de la paix dans le pays. Comme l’a désormais compris la classe politique du Ghana. Un pays voisin désormais basculé dans le jeu démocratique sans violence. Il nous faut l’état de paix qui a animé l’opposant Ousmane Sanko face à Maky Sall.
A regarder de près, notre Nation manque d’opposition qui place l’intérêt national au-dessus de l’intérêt personnel.
Le MOI est plus fort que le NOUS. Et, la Côte d’Ivoire tire son mal à cette source.
Un parti, peut atteindre son ambition d’alternance sans s’accrocher aux individus mais à l’idéal commun. Voilà ce qui manque à l’opposition ivoirienne.
Comment mettre l’état de paix en avant. Cela paraît une donne difficile chez le politique de l’opposition ivoirienne.
Toutes leurs démarches s’apparentent à la volonté personnelle de se venger de la vie et du pouvoir.
« Hier, tu m’as humilié, aujourd’hui, opposant, l’heure a sonné pour moi de te le rendre ». Œil pour œil, dent pour dent. La loi du talion est devenue la règle.
« Hier, opposants, vous nous avez empêchés de diriger tranquillement quand on etait au pouvoir, aujourd’hui, devenus opposants, on va vous rendre le coup ».
Même si cela doit mettre en péril des vies humaines innocentes tout comme freiner l’élan de développement de la Nation, « on s’en fiche ». Œil pour oeil, dent pour dent.
Avoir un état de paix en soi a cessé de guider le politique de l’opposition ivoirienne.
« On veut se battre. On veut la guerre. On me cherche, me voilà », les mots à la mode actuellement.
Dans chaque QG de l’opposition ivoirienne, pas de plan B envisageable. Les candidats radiés sont et restent les seules alternatives possibles. Quelqu’en deva être le prix pour les Ivoiriens quon désire diriger pourtant. Même si le pays doit sombrer suite à ce choix. Pas de recul possible.
La Côte d’Ivoire nest pas le Sénégal, clament-ils.
A quand donner du repos à l’esprit de crise pour se faire habiter par un esprit de paix et finaliser le développement de notre chère nation commune qui regorge d’assez de richesses pour se hisser au rang des pays développés ?
Sam Wakouboué