Il apporte son soutien à ses administrés. Le maire de la Commune de Danané Lacina ouattara aide sa population à produire du riz de qualité. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animé mardi dans un restaurant aux II Plateaux, il a mis en exergue l’expertise développée par ses concitoyens. Selon lui, «depuis la nuit des temps, les populations de cette partie de la Côte d’Ivoire profonde et particulièrement les femmes ont développés un savoir-faire traditionnel de culture de riz transmis de génération en génération.» Sur sa lancée, le premier magistrat de la commune a mis en lumière ce qu’il compte apporter à ces producteurs pour conserver la qualité de leur riz. «Dans le cadre de notre programme municipal, nous avons mis en place un projet de relance de la filière rizicole selon des pratiques culturales traditionnelles et écologiques pour valoriser ce savoir-faire endogène. D’où la mise en place de la variété de riz appelé riz Danané», a-t-il développé.
Poursuivant, il a révélé que l’objectif de ce programme est de structurer les acteurs locaux de la filière et en particulier les femmes rizicultrices de Danané, de promouvoir une qualité supérieure de riz propre bio, de limiter la vente d’autres riz sous le même nom (promotion et protection de nos valeurs) et d’assurer que la plus-value des ventes leur revienne effectivement. Raison pour laquelle a-t-il confié, un partenariat a été signé avec une entreprise. Ce, dans l’optique de former les rizicultrices au système rizicole intégré biologique et de contrôler la promotion d’une marque collective qui rémunère justement les acteurs. En outre, le maire a exposé sur ce gagnera les personnes impliquées dans la production. «La valorisation de ce riz produit par des dananéen à travers la mise en place d’une marque collective permettra d’apporter des revenus à des nombreux ménages ruraux impliqués dans la production, la transformation et la commercialisation dudit produit dont 80% des acteurs sont des femmes», a-t-il dit. Les avantages écologiques que pourront générer ce riz ont également été à l’ordre du jour lors de cet échange avec les journalistes. Selon lui, la valorisation biologique de ce riz va contribuer à préserver la biodiversité, de limiter la déforestation incontrôlée dans des zones montagneuses et permettre de protéger les riverains de certaines maladies.
Pour le technicien impliqué dans ce projet, Daniel Oulaï, du lobbying est effectué pour rallier d’autres acteurs privés, des partenaires au développement pour accompagner cette initiative.
M.P.K