En déplacement à Tain-l’Hermitage, dans la Drôme, pour aller à la rencontre de restaurateurs à la veille de la réouverture des salles de restaurant, Emmanuel Macron a été giflé par un homme s’écriant « Montjoie Saint-Denis, à bas la Macronie ».
Interpellé juste après les faits, l’auteur de cette gifle, qui a également tiré le bras droit du chef de l’État avant de lui assener le coup, risque gros.
Il devrait tout d’abord être placé en garde à vue pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique » et risque jusqu’à 3 ans de prison.
En effet, l’article 222-13 du Code Pénal français, prévoit que « les violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entraîné aucune incapacité de travail sont punies de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende lorsqu’elles sont commises sur (…) toute personne dépositaire de l’autorité publique. »
Fulbert YAO