Le Royaume d’Arabie saoudite a pris le pari de planter 10 milliards d’arbres sur son territoire et 450 millions dans le monde d’ici 2030, dans le cadre de l’initiative « Saudi Green ». Le coup d’envoi de cet ambitieux projet de protection de l’environnement qui vise à réduire les émissions de carbone de 278 millions de tonnes par an d’ici 2030, a été lancé ce mercredi 27 mars 2024 sur les bords de la lagune Ebrié par l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite en Côte d’Ivoire, Saad Bin Bakheat Alqathami.
Selon le diplomate, cette l’initiative verte saoudienne comprend des programmes et des projets d’investissement dans de nouvelles sources d’énergie, l’amélioration de l’efficacité énergétique et celle des programmes de captage et de stockage du carbone. « Le Royaume s’engage à produire (50 %) de son énergie électrique à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Pour parvenir à cela, Il met en œuvre des initiatives très ambitieuses qui visent à réduire les émissions du carbone et à accroitre des capacités en matière de production d’énergies renouvelables,à travers des programmes d’investissements dans l’hydrogène propre et dudéveloppement des technologies avancées dans la capture du carbone », a expliqué l’ambassadeur Saad Bin Bakheat Alqathami. Puis d’ajouter : « A travers l’Initiative « Saudi green », le Royaume cherche à réaliser ses aspirations à construire un avenir plus durable pour tous, tout en prenant des mesures pratiques et en réalisant des investissements pour soutenir son engagement en faveur du développement durable ».
Dans cette veine, 77 initiatives ont été lancées pour soutenir les trois objectifs de l’Initiative verte saoudienne et favoriser un changement positif à long terme. Celles-ci comprennent des efforts de reboisement, de protection de la biodiversité, de réduction des émissions de carbone et de création de nouvelles réserves naturelles.
La présentation de l’Initiative verte celebrée chaque 27 mars, a été suivie d’une remise de plants aux passants devant l’ambassade en présence des représentants du ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique ainsi que des diplomates accredités en Côe d’Ivoire.
Nomel Essis
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