Ceux qui s’attendent à des sanctions, après l’inondation de la pelouse du stade Alassane Ouattara d’ebimpe, n’auront rien à se mettre sous la dent.
Aucune sanction n’est prévue. A en croire le ministre de la communication et des médias, porte parole du gouvernement Amadou Coulibaly, qui s’est prononcé sur la question, lors du point de presse, sanctionnant le conseil des ministres.
« Vous parlez de sanctions. Je ne sais pas comment vous sanctionnez le ciel. Il a décidé de pleuvoir. Une pluie exceptionnelle. Je ne vois pas en quoi, pour un évènement naturel, il y aura des sanctions à prendre », a déclaré Amadou Coulibaly, suite à une question d’un journaliste
« On ne peut pas couper des têtes à cause d’un phénomène naturel, c’était une pluie exceptionnelle, on ne peut pas sanctionner quelqu’un pour ça », a t il poursuit, estimant que c’est une chance que la pluie soit tombée.
Le ministre a annoncé par ailleurs qu’une réunion des experts s’est tenue le mercredi matin à la primature, pour évaluer la situation, assurant que « des coorectives seront apportées, afin de tenir compte de cette plus qui est exceptionnelle. »
Toujours selon lui, les experts iront dès le mercredi après-midi pour évaluer pour voir exactement ce qu’il faut. De même les services de la météorologie vont évaluer pour voir combien de millimètres de pluie, il est tombé en cette soirée. Et à partir de cet instant, ils verront comment redimensionner les ouvrages.
« C’est dans un cadre de test qu’un match a été organisé, hier au Stade Alassane Ouattara d’Ebimpé .
Ces Tests grandeur nature permettent d’évaluer toute les infrastructures .
Et Dans le cadre du test d’hier , un problème essentiel a été identifié. Il s’agit de celui de l’accès et de la sécurité des 60 milles spectateurs dont les techniciens pensent qu’il sera RÉSOLU avec l’achèvement des voies d’accès en construction.
Cependant la survenue d’une pluie orageuse exceptionnelle et non prévisible a entraînée l’arrêt du match.
Il faut noter que les installations de ce Stade ne sont pas à ce stade mis en cause.
Cette situation exceptionnelle permet toutefois de faire les ajustements nécessaires pour remédier à tous cas similaires.
Elle justifie en tout état de cause l’organisation de la CAN en janvier mois où il pleut le moins dans notre Pays », a soutenu le ministre.
Fulbert Yao