A la faveur de la célébration la Journée des Nations Unies qui se tient chaque 24 octobre, le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, revient sur les promesses d’un monde de paix contenues dans la Charte signée il y a 78 ans.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) est le reflet du monde tel qu’il est – tout en incarnant, dans nos aspirations, ce qu’il pourrait être.
Il nous appartient d’aider à construire ce monde de paix, de développement durable et de droits humains, pour toutes et pour tous.
Je sais que nous en sommes capables. La Charte des Nations Unies, entrée en vigueur il y a 78 ans aujourd’hui, nous montre la voie à suivre.
Elle est, avant tout, ancrée dans la détermination de surmonter les divisions, de restaurer les relations mises à mal et de bâtir la paix.
D’ouvrir de nouvelles perspectives et de ne laisser personne de côté.
D’assurer la justice, l’égalité et l’autonomisation des femmes et des filles.
D’apporter une assistance vitale à celles et ceux qui sont dans le besoin.
Et de permettre, par sa polyvalence, de relever des défis qui n’existaient même pas lorsque l’Organisation a été fondée – depuis la crise climatique, qui menace notre existence même, jusqu’aux périls et aux promesses de l’intelligence artificielle.
Les valeurs et principes qui guident l’Organisation des Nations Unies sont intemporels ; cela ne veut pas dire qu’elle doit rester figée dans le temps. C’est pourquoi nous ne devons avoir de cesse de renforcer nos méthodes de travail et de poursuivre notre tâche en nous adaptant aux réalités du XXIe siècle.
En cette Journée des Nations Unies, mettons tous nos espoirs et notre détermination au service du monde meilleur auquel nous aspirons.
Engageons-nous à bâtir un avenir digne du nom de notre indispensable organisation.
Notre monde est divisé. Nous pouvons et nous devons être des nations unies.