La rencontre, ce mercredi 26 février 2025 aux II-Plateaux Cocody, entre le Directeur général des cultes (DGC) et une délégation du Conseil des Apôtres de Côte d’Ivoire (CACI), a accouché d’une meilleure comprehension de l’ordonnance N°2024-368 du 12-06-2024 qui agite actuellement le milieu des ONG et certains religieux. En bon pédagogue, le DGC Messamba Bamba s’est attelé à leur expliquer l’esprit qui a présidé l’adoption de ce texte par le gouvernement. Pour lui, l’ordonnance N°2024-368 du 12-06-2024 relative à l’organisation de la société civile constitue une avancée en matière de règlementation pour les associations cultuelles car elle prévoit en son sein des dispositions spécifiques aux organisations religieuses. Ce qui n’était pas le cas dans la loi N°60-315 du 21 septembre 1960 sur les associations. Il est allé plus loin en simulant des cas pratiques sur chaque article « litigieux » afin de convaincre le CACI à mieux comprendre le texte. Poursuivant, M.Bamba leur a démontré que la nouvelle ordonnance n’avait nullement pour but de régenter les églises mais devrait à terme responsabiliser davantage les associations tout en les amenant à s’adapter aux exigences de notre société qui se modernise de plus en plus afin de mieux s’y insérer et de jouer pleinement leur rôle. Il a invité ses hôtes à « éprouver » cette nouvelle ordonnance le temps de voir les retouches à y apporter s’il y a lieu. Mais en attendant, il les exhorte à laisser le texte s’appliquer en l’état. Les parties se sont réjouies d’une rencontre fructueuse et ont admis que ces échanges qui se poursuivront, ont permis de lever certaines équivoques. Au cours des échanges, le porte-parole du CACI, l’Apôtre Zondo Marc Antoine, président des églises Roc, est revenu point par point, sur les articles qui leur semblent « flous » et qui selon eux gêneraient le bon fonctionnement de leurs églises. Il s’agit entre autres des articles 30, 32, 47 et 77 qui abordent respectivement les questions de la promotion du genre, des dons et legs, du rapport d’activités et l’intervention des religieux étrangers. Le porte-parole de la CACI a dit ne pas contester l’ordonnance encore moins défier l’Etat mais qu’il plaide plutôt pour que les décrets d’application qui découleront de cette ordonnance prennent en compte certaines reformulations ou précisions sur la base de leurs remarques.Nomel
Essis avec SERCOM DGC