« Je voudrais avant tout propos, excellence Monsieur l’Ambassadeur, ainsi qu’à vous tous participants à cette importante rencontre, présenter les excuses de Monsieur le ministre d’Etat, ministre de la Défense, qui n’a pu effectuer le déplacement pour des raisons totalement indépendantes de sa volonté. Il aurait pu bien voulu être parmi nous, tant il partage d’importance à ces travaux qui marquent le démarrage effectif des activités de notre académie.
Au moment où s’achèvent nos travaux qui ont rassemblé pratiquement une trentaine de pays et organisations internationales, je voudrais réitérer ma profonde gratuite à l’ensemble des participants pour leur disponibilité et leur contribution enrichissante aux débats. Je tiens à saluer particulièrement la présence qui a été très remarquée ici de mon homologue, le ministre de l’intérieur de la république fédérale du Nigeria, qui nous a fait l’honneur de venir prendre part personnellement à ces travaux.
Cette présence nous a démontré l’engagement et l’adhésion de ce grand pays au projet de notre académie internationale de lutte contre le terrorisme. Enfin, je voudrais délivrer une mention tout à fait spéciale au gouvernement français, représenté en nombre et en qualité par des officiers généraux, des magistrats, de hauts fonctionnaires, des professionnels des questions de sécurité.
Excellence Monsieur l’ambassadeur, la présence de cette forte délégation française, en qualité, nous a permis de comprendre nous même aussi l’importance que chacun des pays concernés par l’académie, devait pouvoir attacher à cet important instrument.
Monsieur l’ambassadeur, à l’ouverture de ce symposium, le ministre d’état, ministre de la défense de Côte d’Ivoire l’avait déjà souligné. Grâce à votre implication personnelle et à votre appui, aussi bien technique que financier, cette rencontre a été un véritable succès, si je m’en tiens aux conclusions des travaux et aux résultats qui nous ont été présentés dans leurs premières formes.
Mesdames et messieurs, le fléau mondial qui est le terrorisme, qui semble insaisissable dans le temps et dans l’espace, nous impose un état de veille permanent. Du Burkina Faso à la Côte d’Ivoire en passant par le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, pour ne citer que les pays africains, tous nos pays sont exposés, où ont déjà fait la même expérience d’attaque terroriste, avec souvent le même mode opératoire. Mais toujours avec la même démarche de désolation après que les faits se soient produits.
Dans ce contexte sécuritaire très difficile, la formation et le besoin d’instruction doivent se tourner aux premiers plans des priorités de la lutte contre le terrorisme. C’est ce que nous venons de démontrer avec cette première session de AILCT. Avec ce symposium, vous conviendrez avec moi que l’académie a démontré sa vocation d’être un haut lieu d’apprentissage, et d’exercices pratiques à tous les niveaux opérationnels, tactiques, stratégiques et judiciaires. Ainsi que de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le terrorisme.
Je voudrais insister pour dire que l’AILCT est ouvert à tous les pays du monde épris de paix, particulièrement ceux de la sous région, avec lesquels, nous partageons beaucoup d’expériences dans le cadre de la lutte contre toutes les formes d’extrémismes violentes, y compris le terrorisme. En un mot, nous voulons faire de cette académie un instrument collectif de lutte contre le terrorisme et toutes les autres formes de criminalité, qui fragilisent notre espace vital. La présentation détaillée qui vous a été faite sur l’AILCT au cours de ces journées, a permis à tous les participants de mieux comprendre sa vocation.
Mesdames et messieurs, conformément aux orientations qui ont été données par le ministre d’Etat, ministre de la Défense et les organisateurs, m’en tenant aux résultats des travaux qui nous ont été présentés, notre symposium a tout d’abord établir un état des lieux des outils disponibles pour la lutte contre le terrorisme, ensuite, il a fourni des exemples concrets et des instruments de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la lutte en matière de renseignement et d’analyse stratégique.
Il a aussi permis de partager des expériences de traitement judiciaire efficace d’acte terroriste et de partager les connaissances de texte existants d’application facile.
Enfin, nous retiendrons que ce symposium a fourni des expériences en matière de coordination, de mobilisation et de mutualisation de moyens dans le cadre d’un acte terroriste. Mesdames et Messieurs, c’est ensemble que nous réussirons. Contre le terrorisme, nous devons dépasser nos cloisonnements, nos intérêts nationaux et les considérations de frontière nationale au profit d’une lutte commune basée sur la concertation et les échanges d’informations et de renseignements. Cette exigence est dictée par les caractères transversales des problèmes de sécurité qui engendrent les frontières et qui se nourrissent de la faiblesse de nos états à faire face seul à ce fléau.
Excellence Monsieur l’ambassadeur, au-delà de notre engagement franco-ivoirien, le succès de l’AILCT dépendra de l’adhésion de tous, pays africains, premiers bénéficiaires d’informations qui seront délivrées, mais aussi des organisations de la communauté internationale. Nous attendons donc l’adhésion de tous à ce projet, au plan technique, au plan institutionnel et au plan de la mutualisation des ressources.
Je voudrais terminer par des félicitations à l’instar de vous-même, à l’ensemble des membres du comité d’organisation, et toutes personnes ressources qui ont travaillé d’arrache pied pour apporter une contribution essentielle à la réussite de cette rencontre.
Je voudrais réitérer les remerciements à tous les participants, intervenants, experts et auditeurs, pour avoir contribué à la réussite de cette première session de l’AILCT. A tous les participants, je souhaite un bon retour dans vos pays respectifs. Au nom de M. Le ministre d’Etat, ministre de la défense de la république de Côte d’Ivoire et de l’ensemble des membres du gouvernement, je déclare clos, le symposium de la première section de l’académie internationale de lutte contre le terrorisme. Merci pour votre attention »
Discours retranscrit par la rédaction