D’aucuns diront au vu de la configuration du nouveau gouvernement sans Albert Mabri Toikeusse, que le RHDP devient une coquille vide. Or il n’en est rien. le parti du président Alassane Ouattara tient son dynamisme au beau fixe sans alliés d’hier. Depuis son congrès constitutif du 26 janvier, le Rhdp poursuit sa marche vers sa consécration en 2020.
Après Anaky, Gnamien Konan, Bédié, Soro… Le parti vient de se débarrasser de Mabri qui ne partageait plus sa vision.
Si pour certains observateurs, ces brouilles fragilisent le RHDP à quelques mois des élections présidentielles. Il est plus qu’important qu’ils changent de discours.
Le RHDP est toujours fort par son collectif et sa cohésion et les départs observés n’ont aucun incident sur sa marche. Le RHDP est sur du roc.
Et pour cause, Le Rhdp n’est pas un parti politique qui a un bastion dans une zone de la Côte d’Ivoire, comme certains partis, c’est une coalition qui a une assise nationale et internationale, capable de mobiliser. Un parti qui incarne l’unité et le vivre ensemble.
De plus, le bilan de son actuel président est plus qu’impressionnant et suffit pour reconquérir le pouvoir d’Etat en un clin d’oeil.
En effet, au cours de ses neuf ans de gestion du pouvoir d’Etat, le président de la république a tenu parole en réalisant quasiment toutes les promesses faites aux ivoiriens.
Malgré l’état de délabrement dans lequel le pays était plongé après une crise post-électorale de cinq mois, l’ancien directeur général adjoint du fonds monétaire international (FMI) a pris les rênes du pouvoir.
Difficilement mais surement, le chef de l’Etat a pu remonter la pente par année jusqu’à faire de la Côte d’Ivoire un pays à nouveau envié de tous. Ainsi les populations ont été pourvues en ponts, en routes, en écoles, en hôpitaux, en eau, en électricité, en emplois… Si le pays a pu se doter de nombreuses infrastructures, c’est parce que le RHDP au pouvoir est resté fixé sur l’objectif qui était la satisfaction des besoins des populations.
Fulbert YAO