La vigilance des forces de l’ordre au check-point de Kakoukro-limite (Aboisso) a permis de stopper, ce mardi 12 mai, plusieurs passagers qui tentaient de franchir frauduleusement ce corridor.
32 femmes, toutes de nationalité nigérienne, commerçantes ambulantes, à bord de quatre véhicules de transport public, étaient munies d’un laissez-passer unique.
C’est cette pièce suspecte qui a attiré l’attention des gendarmes et policiers au corridor. Ils ont stoppé les véhicules et les ont renvoyées à Aboisso. Après vérification, le laissez-passer en possession des passagères était un faux. Il a été établi dans un cyber-café de la ville, sans aucune référence de la préfecture.
Le gérant à l’origine de cette forfaiture a été interpelé. Les véhicules et les femmes, accompagnées de six enfants sont à la brigade de gendarmerie d’Aboisso depuis le mardi. Ils encourent chacun, transporteurs et passagers, une amende allant de 300 mille à trois millions de Fcfa pour mise en danger d’autrui, selon l’article 393 du Code pénal.
Selon des sources proches de la gendarmerie, si jusqu’à la fin de la procédure, les concernés n’ont pu s’acquitter de leur amende, ils pourraient être déférés.
En attendant, ces femmes, toutes chétives dans leurs petits boubous, que l’on a l’habitude de voir à cette période de chaque année, vendant des médicaments traditionnels et proposant leur service de soins traditionnels aux populations, demeurent à la brigade. Visiblement, elles semblent ne rien comprendre de ce qui leur arrive et de ce qu’elles font à cet endroit.
Ahoussi Delmas. Correspondant régional