Serge Koléa, le super Ebony 2019 et son équipe sillonnent le pays depuis plusieurs semaines pour semer la graine de la paix entre les communautés. Et plus spécifiquement dans le cœur des jeunes en proie à la manipulation pouvant les conduire à des actes de violence.
Après les régions du Cavally, du Guémon et du Gbêkê, cette caravane de la paix a déposé ses valises dans le N’Zi. Elle était à sa 8e étape, le week-end dernier à la place ‘‘Sitarail’’ de Dimbokro.
Sur place, l’union, la fraternité et l’amour du prochain ont été les maîtres mots du message prononcé par Serge Koléa. Il s’est dit déterminé à poursuivre son combat de la cohésion sociale et de la non-violence.
«Nous sommes en campagne de paix pour la Côte d’Ivoire et non pas pour un candidat. Nous venons dire à nos parents que nous devons résolument nous engager pour la paix. Il n’y a pas meilleur façon de rendre service à ce pays que de parler de paix. Quand deux personnes parlent de manifestation violente, il faut que dix autres parlent de paix», a-t-il exhorté.
Et de poursuivre : «contre vents et marées, au milieu des tensions, des oppositions et des positions tranchées, nous avons décidé de parler de paix. La paix profite à tous quoi qu’on dise et le N’Zi l’a compris. Je demande au peuple de Côte d’Ivoire, surtout les jeunes, de faire attention à ne pas trop tirer sur la corde. Le terrain de la fibre ethnique et communautaire est le plus dangereux.»
A leur tour, les jeunes de Dimbokro et de Bocanda ont réitéré leur soutien aux idéaux de paix vulgarisés par Serge Koléa. Et ont pris l’engagement de tourner le dos à la violence.
Faut-il le rappeler, cette campagne de sensibilisation a enregistré la présence de Clément Oka, 1er adjoint au maire, représentant Amon Gabriel Bilé Diéméléou, maire de la commune de Dimbokro. La caravane mettra bientôt le cap sur Yamoussoukro, Toumodi, etc. où il y a eu des foyers de tensions.
M.P.K