1000 jeunes de la région du Tchologo vont être formés et insérés dans des secteurs stratégiques tels que la géomatique, le BTP et la sécurisation foncière, en un an. C’est une initiative du président du Conseil régional du Tchologo, Téné Birahima Ouattara, à travers le projet : « Un jeune, une formation, un emploi » qui est est une réponse ambitieuse aux défis de l’employabilité des jeunes dans cette région du septentrion ivoirien.
Le choix a été porté sur le Cabinet de géomètre expert Diallo Sékou (CGEDS) par le président du Conseil régional du Tchologo pour la réalisation de ce projet de formation et d’insertion des jeunes.
Après avoir formalisé sa collaboration avec le Conseil régional, Diallo Sékou, patron de CGEDS et Moussa Diaby, Directeur général de l’INP-HB, ont signé le 27 janvier 2025 une convention de partenariat pour contribuer à l’amélioration de l’employabilité des jeunes en Côte d’Ivoire. L’Institut apportera son expertise en matière de formation et sera garant de l’ingénierie pédagogique déployée. La veille, une forte délégation de l’INP-HB a rendu une visite de courtoisie à CGEDS au lycée professionnel de Ferké, site de la formation.
Le même jour, pour s’imprégner de l’initiative du président du Conseil régional du Tchologo, la Banque mondiale a effectué une mission d’appui à l’Agence foncière rurale pour le démarrage des activités terrain du Programme de renforcement de la sécurisation foncière rurale (PRESFOR) dans la région.
Au cours de la visite terrain au lycée professionnel, la mission a rencontré les apprenants (enquêteurs, points focaux et opérateurs GNSS), les formateurs, les autorités locales et les partenaires techniques dont l’INP-HB. Les activités associées comprenaient des simulations de séances de sensibilisation communautaire, des processus de collecte d’intentions de sécurisation foncière et de levés topographiques. La délégation a eu droit à la présentation du profil des apprenants et aux différents curricula de formation. Les interventions des agents de CGEDS ont permis à la mission de mesurer la pertinence et l’efficacité du projet dans le Tchologo.
Séduites par le potentiel transformateur de cette initiative, la Banque mondiale et l’AFOR ont « avoué avoir été séduites par les prouesses et les performances démontrées par CGEDS ». La mission a promis de «s’inspirer de ce qu’ils ont vu pour la généralisation de l’initiative à d’autres régions » du pays.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national de stage, d’apprentissage et de reconversion (PNSAR) 2024-2025, le le ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique a signé le 20 janvier 2025, un accord-cadre avec le CGEDS pour former et employer 10 000 jeunes, d’ici 3 ans.
Nomel Essis
